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Lorsque le vent atteint une certaine vitesse, il peut soulever des grains de sable et les emporter avant qu’ils ne finissent par retomber au sol en raison de leur poids. En chutant, ces grains rebondissent et éjectent d’autres grains, eux-mêmes emportés par le vent, etc., etc. Ce phénomène entraîne juste au-dessus du sol la formation d’une couche d’air riche en grains de sable : la couche de saltation.
C’est cette saltation qui forme les dunes dans le désert et c’est elle qu’on peut observer sur les plages les jours de grand vent lorsque le sable se déplace par bandes. Or, des chercheurs de l’INRA et du CNRS ont réussi à reproduire numériquement la saltation d’un sol, en prenant en compte le mouvement du vent, les plusieurs millions de grains de sable soulevés et les interactions entre les deux.
La simulation réalisée permet ainsi d’observer des banderoles de sable identiques à celles qu’on peut observer naturellement sur une plage, mais pas seulement. Elle a entre autres permis de comprendre que la taille des banderoles de sable diminue avec la vitesse du vent mais qu’elle augmente avec la taille des grains de sable.
Cette étude est intéressante car elle va permettre de mieux comprendre et de simuler l’érosion éolienne des sols, indique le CNRS dans un communiqué. En effet, les déplacements de sable qui y sont liés entraînent de nombreux problèmes agronomiques et environnementaux notamment dans les régions côtières et dans les zones semi-arides.
Pouvoir anticiper les émissions et les mouvements de ces dépôts de poussière et de sable est donc très important, en particulier pour éviter la stérilité des sols agricole. Par ailleurs, d’un point de vue météorologique et climatique, la présence de poussières et les tempêtes de sable ont un impact direct sur les activités humaines (sans même parler de la propagation d’agents pathogènes par les mouvements du vent).
C’est cette saltation qui forme les dunes dans le désert et c’est elle qu’on peut observer sur les plages les jours de grand vent lorsque le sable se déplace par bandes. Or, des chercheurs de l’INRA et du CNRS ont réussi à reproduire numériquement la saltation d’un sol, en prenant en compte le mouvement du vent, les plusieurs millions de grains de sable soulevés et les interactions entre les deux.
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Cette étude est intéressante car elle va permettre de mieux comprendre et de simuler l’érosion éolienne des sols, indique le CNRS dans un communiqué. En effet, les déplacements de sable qui y sont liés entraînent de nombreux problèmes agronomiques et environnementaux notamment dans les régions côtières et dans les zones semi-arides.
Pouvoir anticiper les émissions et les mouvements de ces dépôts de poussière et de sable est donc très important, en particulier pour éviter la stérilité des sols agricole. Par ailleurs, d’un point de vue météorologique et climatique, la présence de poussières et les tempêtes de sable ont un impact direct sur les activités humaines (sans même parler de la propagation d’agents pathogènes par les mouvements du vent).