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L’accumulation des ordures à travers les 11000 rues et ruelles de la médina a provoqué une dégradation environnementale menaçante pour la santé de milliers d’habitants, ce qui a alerté le bureau du conseil de la ville qui a convoqué une session extraordinaire tenue le vendredi 8 juillet 2011 dans la matinée, trois jours après la session ordinaire de ce même mois.
Une session dont les débats étaient focalisés sur le problème des ordures qui ont paralysé les activités économique, touristique et artisanale dans l’ancienne médina, mais aussi la sécurité, le transport et les maisons menaçant ruine.
Si les dernières questions ont été programmées pour des journées d’études qui auront lieu au mois de Ramadan, le point qui a accaparé toutes les interventions n’était autre que la collecte des ordures à Fès-Nord, une zone toujours menacée par le retour du même problème tant qu’une étude approfondie de la question n’est pas prise au sérieux et traduite dans les faits.
Cette session tenue dans la hâte, ce qui n’a pas permis à un certain nombre de conseillers d’y prendre part, comme l’ont souligné des chefs de groupes de partis politiques composant le conseil, a connu des interventions houleuses ayant pour but de remettre le président à sa place, dont celles du Dr Khaddouri et Maitre Gnaoui de l’USFP, défendant le parti au niveau local sur la base de son programme et de ses militants capables de gérer leurs propres problèmes sans aucune immixtion extérieure et capable aussi de se mettre à la place des citoyens victimes de préjudices moraux et matériels mais de marginalisation à tous les niveaux. D’ailleurs, le Dr Khaddouri a conclu ses propos en rappelant qu’« un président qui ne répond pas aux doléances des administrés est voué au départ…. ».







