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Si, au classement général, le Royaume se place mieux que l'Algérie (134 vs 136ème) et le Sénégal (152 contre 159ème en 2009), il a, en revanche, reculé par rapport à certains indices. Ainsi, en termes de création d'entreprises, le Maroc a perdu 17 points, rétrogradé à la 76ème place, alors qu'il occupait la 59ème un an auparavant. Idem pour la protection des investisseurs (c'est-à-dire la transparence des transactions, une plus grande responsabilité des directeurs, et plus de pouvoir pour les actionnaires) : notre pays ne parvient toujours pas à améliorer ses positions, recalé à la 165ème place sur 183 pays. De même, en matière de transfert de propriété, le Maroc, déjà en mauvaise posture, a perdu 5 points, se voyant classé au 123ème rang (vs 118 en 2009). Par rapport à l'octroi de permis de construire, le Maroc a également perdu 7 places, tombant à la 99ème position (au lieu de 92 auparavant).
D'une manière générale, le Maroc, aux yeux des analystes de la Banque mondiale, n'a réussi à améliorer ses réformes que sur deux points : l'exécution des contrats (l'efficacité des mécanismes judiciaires d'exécution des contrats en suivant l'évolution d'un litige), un indice en amélioration de 4 points, propulsant le Maroc à la 108ème place mondiale. Mais le succès le plus retentissant enregistré par notre pays concerne l'obtention des prêts. Un indice en amélioration de 44 points, permettant à notre pays d'occuper le 87ème rang mondial (alors qu'il était classé à la 131ème place en 2009).