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A en croire l’un de leurs communiqués, ces villages vivent dans la marginalisation et l’exclusion dues au manque de certains services publics et à la carence de ceux qui existent égrenant le quotidien des populations. Le communiqué pointe du doigt les déficiences du secteur de l’enseignement qui manque manifestement de ressources humaines, le mauvais état de l’école rurale et les conditions matérielles déplorables dans lesquelles les enseignants dispensent leurs cours. Est également mis à l’index le secteur de la santé qui souffre d’un manque patent de personnel médical sans oublier l’insalubrité des locaux. Pour les 16000 habitants, le village de Msemrir ne dispose pas d’un seul médecin. Seul un pharmacien soigne ce beau monde et leurs animaux. Et pourtant, plusieurs originaires de la région sont diplômés chômeurs et les responsables de leur association regrettent l’absence de plans visant leur insertion dans la vie active.
Face à cette situation, les habitants des deux villages ont entamé une série d’actions de protestation. Ainsi, après le boycott des établissements scolaires en réponse à l’indifférence des responsables face à la fermeture de la seule école existante, les habitants ont organisé une marche populaire composée de 1050 personnes qui les a menées d’Oussikiss au village de Msemrir éloigné de 7 km.
Le lendemain, le vendredi 11 décembre, un sit-in a été organisé par les femmes du village devant le centre médical, pour revendiquer leurs droits à la santé et au bien-être. Ce sit-in a été suivi par deux autres le samedi et le dimanche durant lesquels les protestataires ont scandé des slogans contre les politiques menées par l’Etat dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’emploi et des droits de l’Homme. Les habitants d’Oussikiss ne comptent pas mettre fin à leur action de sitôt. Ils ont annoncé qu'ils envisagent de recourir à d’autres moyens légaux pour défendre leurs droits.