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En effet, le Syndicat unitaire des services espagnols affilié à l’Union marocaine du travail (SUSE-UMT) a décidé le port d’un brassard par ce personnel, et ce à partir de lundi prochain (7 août 2017).
Selon les estimations, il s’agit de plus de 500 personnes qui travaillent dans l’ambassade du pays Ibérique au Maroc, les consulats, les Chambres de commerce espagnoles à Tanger et Casablanca, les établissements scolaires, les institutions culturelles, les hôpitaux de Tanger et de Tétouan.
Dans un communiqué de presse parvenu à Libé, le bureau syndical a dénoncé le refus de l’administration espagnole « d’engager un dialogue social responsable et de répondre à toutes les initiatives et correspondances (déposées à Madrid) pour entamer des négociations sérieuses sur les revendications et les problèmes du personnel ».
Il a souligné que le Bureau national a « épuisé toutes les initiatives et fait preuve de patience et de responsabilité ».
Il a, par ailleurs, exhorté les responsables de l’administration espagnole à l’ouverture « urgente de négociations en vue d’aboutir à des solutions justes et équitables aux différentes revendications du personnel ». Il est question notamment du respect des libertés syndicales, de l’application de la législation du travail, de la révision de la base salariale demandant l’équité salariale entre les employés exerçant la même fonction sans distinction en tenant compte de leur catégorie professionnelle et l’octroi d’une prime compensatoire aux déductions fiscales (impôt sur le revenu), pour préserver le pouvoir d’achat et le niveau de salaire net contractuel. Le Bureau syndical demande également la prise en charge par l’Ambassade d’Espagne du passif fiscal lié à l’impôt sur le revenu.