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"Certains clubs ne font rien pour ces questions de santé mentale et de soutien psychologique. Nous devons changer toute l'approche de la protection des joueurs", a lancé le Prince, qui est par ailleurs président de la fédération anglaise de football (FA).
Le prince William qui a, comme son frère le prince Harry, évoqué ses propres problèmes psychologiques, a estimé que les clubs ne semblent considérer les joueurs que comme des investissements financiers et non comme des êtres humains, devant des membres d’Ahead of the Game, une organisation qui aide les clubs face à ces enjeux.
"Beaucoup de joueurs viennent de milieux difficiles et ont toutes sortes de problèmes. Ne leur donner qu'une aide financière... c'est un manquement au devoir, je pense", a pointé le duc de Cambridge, deuxième personne dans l'ordre de succession au trône. Cette rare intervention a reçu le soutien du milieu du football, dont celui de Michael Bennett, président de l'Association de santé mentale des footballeurs professionnels, approchée par un nombre record de joueurs l'an passé.
"Il y a des choses que vous ne voyez pas. Les joueurs peuvent affronter un décès prématuré parmi leurs proches, ou subir une grave blessure. L'argent ne va pas empêcher les émotions de remonter", a dit Bennett.
Plusieurs joueurs ont récemment parlé de leurs problèmes psychologiques, comme la star de Tottenham Danny Rose, l'ancien international anglais Aaron Lennon, ou l'ancien attaquant et commentateur sportif Stan Collymore.
Stan Collymore, 48 ans, a révélé mercredi dans un tweet qu'il affrontait une nouvelle période de dépression. "Ces trois dernières semaines, j'ai été dans mon lit 20 heures par jour."
Pour l'ancien international, les critiques du Prince pourraient marquer un tournant. "Si ça n'a pas d'impact sur la fédération, censée être la gardienne du jeu, et dans les couloirs des stades de Premier League, alors, franchement, je ne vois pas ce qui pourrait en avoir ", a-t-il écrit dans le Daily Mirror.