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Pour Hmida Harhouri, directeur régional de l’Agriculture, cette exposition veut créer un espace partagé entre les producteurs et les exposants des machines et services agricoles. L’objectif étant d’encourager les agriculteurs à assurer un bon niveau de production. Cette exposition, précise-t-il, permet le partage des expériences entre les différents intervenants dans le secteur. Il a également indiqué que cette activité est une opportunité d’ouverture sur les aides et fonds de soutien proposés par l’Etat afin de réussir une bonne saison agricole dans la région. Quant à Taher Filali, président de la Chambre agricole de la région, «l’organisation de cette exposition s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique Maroc Vert». Celui-ci vise, entre autres, à promouvoir l’investissement et la production agricoles au Maroc. Il a précisé que cette exposition concerne notamment les apiculteurs et producteurs de miel. Elle leur propose une ouverture sur une multitude de machines modernes permettant d’augmenter la production de cette matière.
Cette exposition a connu la participation de plus de soixante exposants. Les produits exposés portent sur le miel, les produits locaux, les machines, la nouvelle technologie et les services agraires (assurances, crédits, etc.)
Participe à cette grande exposition, notamment la coopérative Swani Tiqa (Les champs de la confiance). Il s’agit d’une coopérative regroupant des jeunes agriculteurs visant la promotion de l’agriculture bio au lieu d’une agriculture de masse dans laquelle les produits chimiques (insecticides, pesticides et fertilisants…) sont des matières basiques. Ainsi, Najib Ben Dahman et Touria Atarhouch, initiateurs de cette expérience, ont souligné que leur objectif est de généraliser l’agriculture bio afin d’intégrer les petits agriculteurs dans le développement économique en partant du concept de «commerce équitable ». D’ailleurs, ce genre d’agriculture n’engage pas les grandes machines, les produits chimiques et la technologie très coûteux pour un simple agriculteur.
«Soutenus par l’Association Sala Almoustaqbal, les agriculteurs et consommateurs de Swani Tiqa se sont engagés dans une agriculture saine et équitable», indique Redouan Khellouki, jeune agriculteur et membre fondateur de la coopérative. «C’est un projet qui s’est constitué suite à la prise de conscience de plusieurs consommateurs afin de suppléer une partie des produits agricoles sur le marché par d’autres qui sont plus sains, bio et équitables», dit-il, avant d’ajouter que des expositions comme celle de Shoul Laârjate, permettent de favoriser cette agriculture alternative.
Pour Touria Atarhouch, initiatrice de cette expérience, ce projet demande un engagement auprès des agriculteurs. S’agissant des problèmes rencontrés par Swani Tiqa, elle a souligné que des difficultés sont liées notamment aux autorisations de «creusement de puits, d’installation du système du goutte-à-goutte et la possibilité d’avoir des subventions». Elle a indiqué que cette difficulté des autorisations dure depuis 8 mois. Elle a ajouté que le problème réside aussi dans l’absence de formation des jeunes et des étudiants dans le domaine de l’agriculture sociale et équitable. S’agissant de l’avenir de cette production au Maroc, Touria Attarhouch a conclu que la demande commence à être très importante, ce qui signifie que l’Etat est appelé à déployer davantage d’efforts en vue de soutenir cette agriculture sociale et solidaire.