-
Le pétrole sous les 65 dollars : Aubaine pour les consommateurs, fardeau pour les producteurs
-
Keir Starmer entend "rétablir la capacité de combat" de l'armée britannique
-
Au moins 30 morts suite aux pluies de mousson en Inde
-
A Gaza, les secours font état de tirs israéliens meurtriers en marge de distributions d'aide
Vladimir Poutine et Barack Obama devraient se parler ce lundi après le discours du président russe devant l'Assemblée générale des Nations unies, même si le Kremlin et la Maison Blanche ne semblent pas d'accord sur les sujets à l'ordre du jour.
Dans un entretien accordé aux chaînes américaines CBS et PBS, dont un extrait a été diffusé par le Kremlin, Vladimir Poutine assure que le président syrien Bachar Al Assad lutte contre des organisations terroristes et dénonce le soutien de Washington aux rebelles, a rapporté Reuters.
"De mon point de vue, la livraison de matériel militaire à des structures illégales est contraire aux principes des lois internationales modernes et à la Charte des Nations unies", dit le président russe, qui est accusé par les Occidentaux de faire la même chose avec les rebelles séparatistes de l'est de l'Ukraine.
La Russie a fortement renforcé son dispositif militaire en Syrie ces dernières semaines en déployant notamment des avions de chasse et des blindés, selon des responsables américains, et insiste pour que le régime de Damas soit associé à la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), une demande jusqu'à présent rejetée par les Etats-Unis.
Ces initiatives russes ont incité Washington à lancer une nouvelle initiative diplomatique pour tenter de mettre fin à la guerre et à renouer le dialogue avec Moscou après des mois de froid en raison du conflit ukrainien.
Dans l'entretien accordé à CBS et PBS, Vladimir Poutine critique particulièrement l'intention affichée par les Etats-Unis d'entraîner quelque 5.400 rebelles syriens pour combattre le groupe Etat islamique.
"Il apparaît que seuls 60 de ces combattants ont été correctement entraînés et que seuls 4 ou 5 d'entre eux portent encore des armes. Les autres ont déserté avec leurs armes américaines ou rallié l'EI", ironise le chef du Kremlin.
Vladimir Poutine assure aux chaînes américaines que son aide militaire à Bachar Al Assad vise uniquement à lutter contre le terrorisme dans le respect de la Charte des Nations unies.
"Nous n'apportons notre soutien qu'aux gouvernements légitimes", affirme imperturbablement le président russe.