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Après avoir rappelé le climat de tension qui règne depuis fort longtemps au sein des fonctionnaires de la justice dont les greffiers, les rédacteurs et délégués judicaires, et le rôle de l’Institution du Premier ministre et ses missions constitutionnelles, le Syndicat démocratique de la justice renouvelle sa demande au Premier ministre, Abbas El Fassi, d’intervenir surtout que le dialogue sectoriel se trouve dans l’impasse.
Dans sa missive, le SDJ informe le Premier ministre de sa disposition à accepter tout accord qui établit un calendrier précis limité dans le temps pour la relance des négociations avec tous les départements concernés au sujet du projet du statut des greffiers. Position qui a été affirmée, peut-on lire dans la correspondance du SDJ, lors des sessions de négociations sectorielles qui ont eu lieu du jeudi 27 au 31 janvier.
Le syndicat souligne également que tout accord de sa part est conditionné par la modification de l’article 4 du statut de la Fonction publique ainsi que de l’article 1 du décret organisant la promotion des fonctionnaires de l’Etat dans l’échelle, et ce au regard des divergences des points de vue des départements concernés par le dossier des greffiers. A noter que le SDJ n’a eu de cesse de rappeler qu’en dépit du discours Royal du 20 août 2009 et l’appel lancé au gouvernement pour élaborer le plan d’une réforme globale et profonde de la justice, un plan intégré et précis, propre à refléter la profondeur stratégique de la réforme, rien n’a été entrepris pour donner plus d’impulsion aux mesures censées rendre justice aux fonctionnaires du secteur, notamment la consécration de la moralisation, la révision du statut du corps de la magistrature et la promulgation du statut des greffiers.