-
Qu Dongyu : Le Maroc dispose d'une expérience riche à partager avec les autres pays en matière de gestion hydrique
-
Débat autour de la valorisation du potentiel des aliments aquatiques
-
La Chambre des représentants parachève la composition de ses organes
-
Nasser Bourita : Les positions constantes et positives du Libéria sur le Sahara marocain consolident les relations bilatérales
-
Le niet tout aussi explicite que justifié du Maroc
A quelques mois de la tenue du prochain congrès des séparatistes, elle a dénoncé publiquement les crimes commis par les membres de celle-ci.
« Après avoir entendu des témoignages émouvants de compatriotes victimes de graves violations des droits de l'Homme des mains ou sur ordre de hauts responsables du Front Polisario dans les années 1970 et 1980, l'Initiative sahraouie pour le changement ne peut que dénoncer publiquement les crimes odieux et abominables qui ont été perpétrés au nom de la cause contre des Sahraouis innocents », a souligné ce mouvement dans un message publié sur sa page Facebook.
Pour cette raison, l’ISC a appelé la future direction des séparatistes à éjecter tous les suspects et les personnes impliquées dans ces crimes. Elle a même appelé à la création « d’une commission vérité et justice qui déterminera les responsabilités politiques et pénales découlant de tels crimes », tout en exigeant le pardon pour les violations commises et l’indemnisation des victimes et de leurs familles.
Il convient de rappeler que trois activistes de ce mouvement sont actuellement en prison pour avoir osé critiquer la direction des séparatistes et dénoncer les violations des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Il s’agit, en l’occurrence, de Fadel Breica (de nationalité espagnole), Moulay Abba Bouzeid et Mahmoud Zeidan.
A signaler, par ailleurs, que le chef des séparatistes, Brahim Ghali, a désigné les membres de la commission préparatoire de ce prétendu congrès.
Le comble de l’ironie, c’est que cette commission est présidée par un Mauritanien, en l’occurrence le soi-disant président du prétendu « parlement sahraoui » et négociateur du Polisario, Khattry Addouh.
Elle comprend en outre, les principaux dirigeants civils et militaires actuellement aux commandes, à l’image de Bachir Moustafa Sayed et Mohamed Lamine Bouhali.
Selon les observateurs, sa composition augure du fait que celui-ci n’apportera aucun changement au niveau des hautes instances du Polisario et notamment la présidence.
D’ailleurs, pour assurer sa réélection, Brahim Ghali a déjà pris la décision d’écarter son principal rival, Abdel Kader Taleb Omar, actuel représentant du Polisario à Alger.
Cette décision impose aux prétendants à la présidence de la fantasmagorique-RASD, d’avoir combattu dans les rangs de la milice du Polisario.
Rappelons que le 15ème congrès du Polisario qui se tiendra en décembre prochain sera confronté aux divergences et aux opinions contradictoires de la nomenklatura séparatiste à propos des appels à la reprise de la guerre malgré l’opération conduite par l’ONU ainsi qu’au maintien de cette continuité qui conforte un statu quo voulu par les généraux algériens.
Reprenant une recette rodée par son prédécesseur, Brahim Ghali s’y emploie en éliminant de la course ses principaux adversaires et en faisant tout pour remporter un second mandat qui lui permettra de continuer à servir ses maîtres et se servir au détriment de la situation catastrophique qui règne dans les camps de Tindouf.