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Contrairement aux a prioris, les principales causes d'abandon du combat chez les soldats américains ne sont pas les blessures de guerre. Celles-ci ne représentent que 14% du total des évacuations de 2004 à 2007, selon une étude menée sur 34.000 soldats américains évacués à l'hôpital de Landstuhl (Allemagne). Les soldats se retirent dans un premier lieu à cause de douleurs musculo-squelettiques, lombaires et articulaires (31%), de troubles nerveux (10%) et pour des causes psychologiques.
En 2004, les évacuations dues à des causes psychiatriques représentaient 5% du total en Irak et 6% en Afghanistan, trois ans plus tard, en 2007, elles représentent respectivement 14 et 11%. Les chiffres ont donc plus que doublés en moins de quatre ans, très certainement à cause de la baisse de l'engouement et donc du soutien du peuple américain pour ces guerres, qui ne font que s'éterniser.
Ce n'est pas la première fois que ce genre de problème apparaît devant la dureté des combats. Chez les vétérans de guerre, le taux de suicide est bien plus élevé que chez les non militaires. Chez ces derniers, le taux de suicide est de 8,9 pour 100.000 habitants alors que chez les soldats, il atteint 18,7 à 20,8, voire 31,9 pour les jeunes soldats de 20 à 24 ans, selon la chaîne télévisée CBS.