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Le gouvernement espagnol a toujours œuvré pour "maintenir d'excellentes relations d'amitié et de coopération avec le Maroc, fondées sur la confiance mutuelle", a indiqué M. Moratinos, notant que ces relations s'articulent autour de deux composantes, l'une bilatérale et l'autre au niveau de l'Union européenne (UE).
Le chef de la diplomatie espagnole a relevé que l'un des "aspects visibles de la bonne entente bilatérale" est l'organisation de réunions périodiques de haut niveau durant lesquelles les gouvernements des deux pays révisent leur agenda bilatéral et régional et définissent leur action commune future.
L'Espagne et le Maroc "partagent beaucoup d'intérêts communs et une position géostratégique importante à l'entrée de la Méditerranée offrant plusieurs opportunité, tout en abordant des défis avec un grand esprit de coopération et de confiance", a noté M. Moratinos.
Les relations économiques entre les deux pays sont "très importantes", a-t-il poursuivi, précisant, à ce propos, que l'Espagne est le deuxième fournisseur, client et investisseur au Maroc et que près de 1.000 entreprises espagnoles sont installées au Maroc. L'Espagne participe aussi aux grands projets de modernisation économique du Maroc, un pays "qui offre de grandes opportunités d'investissements pour nos entreprises dans les domaines, entres autres, de la construction, des énergies renouvelables, du textile, du tourisme et de la modernisation du secteur ferroviaire", a-t-il ajouté.
Le ministre espagnol a mis en exergue un autre aspect "important" dans les relations bilatérales, à savoir la coopération dans le domaine migratoire, soulignant que les deux pays "partagent la même philosophie" à ce sujet dans le cadre d'une approche intégrée et partagée fédérant les efforts des pays d'origine, de transit et d'accueil des émigrés.
Par ailleurs, l'Espagne œuvre pour "une solution juste, durable et mutuellement acceptable" à la question du Sahara, dans le cadre des Nations unies, a souligné le ministre espagnol.
"Nous travaillons pour parvenir à un règlement adéquat à la question du Sahara", à travers les "mécanismes diplomatiques", a assuré le chef de la diplomatie espagnole réaffirmant, à ce propos, le soutien de son pays aux efforts de l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross pour trouver une solution à cette question.