« …Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais si vous craignez de ne pas être justes avec celles-ci, alors une seule (…). Vous ne saurez être justes».
Que celui qui prétend être en mesure d’être juste à l’égard de toutes ses épouses ou ses concubines (ou esclaves) si l’on veut rester dans la même logique commandant ladite interprétation, lève le doigt.
Le comble du ridicule, de la barbarie plutôt, c’est de se faire accompagner de la première épouse pour demander la main d’une deuxième !
A propos, la femme fait-elle partie de la Société civile ou pas ? Est-elle un être humain à part entière ou non ?
La réponse dans la bouche du Monsieur de la Société civile serait trop facile à deviner.
C’est là une histoire qui ne serait pas sans nous rappeler ce qui s’est passé dans un pays du Golfe (la belle référence !) quand un super-mari a choisi de s’accoupler (y a pas d’autre mot) avec sa jeune épouse en présence de celle qui, de toute évidence, l’était moins. Ulcérée, celle-ci a eu recours à la justice. Pour son malheur et celui de tout humain digne de l’être, elle s’est entendu dire qu’il n’y avait pas de texte interdisant cette pratique si bestiale.
Revenons à ce cas plus récent et plus proche. Inversons les rôles. Imaginons un mec (sans donner de nom, s.v.p) qui emboîte le pas à son épouse pour aller lui demander la main d’un futur co-époux. Quand on a choisi d’être cocu tout en étant fier de l’être, on assume. Le malheur, c’est quand on a pris le parti de cocufier à l’insu de son plein gré quelqu’un d’autre, et notamment, celle qui s’est liée à vous pour le pire et une fois que le meilleur a pointé du nez, vous vous jetez dans les bras d’une autre.
Alors ? Légal ou animal?