Point de vue d'un enseignant sur un problème qui défraie la chronique : Les ambiguïtés du harcèlement sexuel


Par Mustapha Lemghari
Lundi 19 Octobre 2009

Point de vue d'un enseignant sur un problème qui défraie la chronique : Les ambiguïtés du harcèlement sexuel
L'assassinat de l'étudiante Sanae Hady, qui n'est un secret pour personne, continue, sur un rythme élevé, de défrayer la chronique. L'opinion publique ne cesse, à son tour, de nourrir des soupçons au tour d'une affaire de conflit multiforme. Le résultat est spectaculaire : le problème du harcèlement sexuel au Maroc se trouve encore une fois mis sur le devant de la scène. On en convient sans conteste, ce problème n'a pas encore débouché sur une polémique fructueuse propre à l'approfondir au lieu de l'effleurer à l'occasion et de l'enterrer aussitôt oublié l'évènement qui l'a déclenché. Cette fois-ci, comme on sait tous, c'est l'enseignant qui se voit pointé d'un index accusateur ; les journaux se sont saisis du fait pour consacrer au problème du harcèlement sexuel au sein des universités marocaines maints commentaires qui dénoncent l'acte infâme de l'enseignant criminel et stigmatisent à  travers sa conduite, on le comprend bien, tous les universitaires du pays, dépeints par certains journaux comme naturellement portés à brandir impitoyablement l'arme de la note pour déjouer la réserve des étudiantes sous la menace de l'échec.
Si je prends part à ce débat, c'est  parce que, d'une part, je suis enseignant et que, du coup, je me considère concerné par les commentaires qui foisonnent sur la malhonnêteté des enseignants et, d'autre part, parce que le concept de harcèlement sous la plume des commentateurs ne semble le plus souvent s'appliquer qu'aux hommes. Lever l'ambiguïté de ce comportement en explicitant sa nature selon le sexe, tel me paraît être le meilleur moyen d'enrichir le débat sur le sujet aussi bien que de le relancer sur la base de nouvelles considérations.
Chose curieuse par ailleurs, dans la signification de l'expression harcèlement sexuel, et plus précisément de son équivalent arabe “Ataharoch eljinsi”, il y a, comme diraient les sémanticiens, un type de sème génétiquement lié au sens du terme “homme” et qui est suffisamment appuyé par un certain symbolisme phonétique du lexème lui-même, en ce sens que l'articulation de l'expression ne manque pas d'évoquer prioritairement l'homme et très secondairement la femme.
Complexité
du phénomène

C'est un débat vain que de chercher l'origine de ce fléau dans le comportement, peut-on dire, tyrannique et narcissique de l'enseignant.
Diagnostiquer pertinemment le phénomène du harcèlement sexuel dans les universités marocaines exige, afin d'évoluer vers des solutions sérieuses du phénomène, de prendre en ligne de compte non seulement le pouvoir dont semble être investi l'enseignant mais également celui dont disposent les étudiantes et qu'elles mettent souvent à profit pour atteindre les buts escomptés. Ce pouvoir est celui qui constitue au fond leur raison d'être : la beauté. Il s'agit de mettre l'accent moins sur les conséquences fâcheuses du harcèlement que sur les raisons profondes qui y conduisent. C'est un débat vain que de chercher l'origine de ce fléau dans le comportement, peut-on dire, tyrannique et narcissique de l'enseignant et d'en attribuer les causes seulement à ses penchants pervers, ce qui revient à considérer le phénomène, malgré son ampleur et sa teinte sociale, comme un phénomène purement individuel, mais il convient plutôt de l'approcher dans toute sa complexité et sous ses différents aspects. Car, effectivement, un comportement donné, fût-il le moins récurrent dans ce qu'on peut appeler l'ensemble des comportements des hommes d'une société culturellement bien déterminée est nécessairement social, puisqu'il est, pour peu qu'on y regarde de près, étroitement lié aux circonstances, de quelque nature qu'elles soient, qui l'ont favorisé. Les scènes quotidiennes de l'ivrogne, du mendiant, du voleur, du voyou, etc., à titre d'exemple, sont loin d'être des cas isolés, détachés de tout ancrage sociopolitique. Si l'homme croit à son humanité et par conséquent à son amendement, rien ne doit donc s'opposer à sa volonté d'ériger une société saine où les défauts et les maladies de l'âme sont reconnus et pris en charge par la société humaine en vertu d'une décision politique qui émanerait d'une conscience universelle.
Qu'on se garde de penser qu'une telle volonté, pour se concrétiser, doit se transformer en une forme de despotisme ; la démarche recommandée s'appuie sur les vertus de l'effort continu et sur la perspective d'une vision globale qui questionne toutes les structures de la société, prises qu'elles sont supposées être dans leurs interrelations, ou pour mieux dire, dans leur interaction.     
Une telle façon de voir autorise à revoir le phénomène du harcèlement sexuel en général sous des aspects nouveaux et prometteurs. Nouveaux, parce qu'on est appelé à en pénétrer les recoins qui demeurent souvent dérobés aux analystes et aux commentateurs ; prometteurs, parce que la saisie du harcèlement sexuel sur la dimension socioculturelle permet de mieux le comprendre et d'y apporter quelques remèdes.

Le harcèlement sexuel est
un concept qu'il fau préciser
en explicitant davantage
sa nature sociologique

Un pas géant, puis-je dire, est franchi si on considère le harcèlement au sein des universités comme le colloraire d'une relation compliquée qui s'instaure entre enseignants et étudiants et qui tire son origine des prédispositions psychologiques spécifiques à chaque sexe. Sous cet angle, si on en croit les sexologues, l'homme est aisément excitable ; souvent, il n'a besoin ni de caresses, ni de baisers pour avoir envie de s'accoupler ; le regard est déjà à ce sujet un stimulus sûr et infaillible. On comprend alors pourquoi dans toutes les sociétés modernes un homme soudainement séduit par une femme ne manque souvent pas, à son passage, de porter furtivement son regard sur ses charmes apparents ; se justifie, du même coup, le soin grandissant voire abusif que les femmes consacrent aux parties attirantes de leurs corps. La femme, au contraire, est à l'abri de toute excitation à distance ; seuls les attouchements ont de l'effet sur sa libido. En d'autres termes, les caresses sont pour la femme ce qu'est le regard pour l'homme. Ces différentes prédispositions relatives à notre vie sexuelle sont assorties de deux attitudes à la fois distinctes et complémentaires : une attitude virile, entreprenante, car excitable à distance et une attitude féminine, accueillante et inexcitable à distance. Ces deux attitudes définissent les conduites propres à l'homme et à la femme en matière du désir sexuel et des projets de relations, qui se résument, tout bien considéré, dans deux traits de caractère : un trait entreprenant, d'un côté, et un trait encourageant, de l'autre. Je remarquerai incidemment à cet égard que nos ancêtres étaient d'excellents sexologues : une tradition encore en usage dans certaines tribus du pays consistait à mal habiller les jeunes filles et à les encourager à négliger leur toilette. Ainsi les jeunes en quête de relations sexuelles en étaient-ils détournés tant par la vue que par l'odorat, deux sens fondamentaux dans l'éveil de l'envie chez l'homme.        
Il s'ensuit que le harcèlement sexuel est un concept qu'il faut préciser en explicitant davantage sa nature sociologique selon que le sujet de cette conduite est un homme ou une femme. La nature psychologique complexe de la femme l'empêche d'exercer ostensiblement un harcèlement sexuel sur l'homme ; sa stratégie est pourtant simple : déguiser ce penchant sous le fatras inextricable de la séduction, autrement dit adopter un comportement d'expression physique qui harcèle l'homme à distance : des vêtements moulants, un maquillage idéalisant, une coiffure ingénieuse, le tout assorti d'un déhanchement soigneusement adapté à la posture adoptée, et je ne sais quoi encore, voilà quelques-uns des éléments de cette armure que peu d'hommes peuvent défier.
Le témoignage linguistique s'avérera lui aussi utile quant à cerner la nature du harcèlement sexuel à distance ; l'expression allumeuse en effet, très courante dans les sociétés occidentales, en plus de son sens lexical, véhicule un contenu socioculturel précis qui traduit clairement l'idée que l'opinion publique s'en forge. Il s'agit sinon de blâmer, du moins de reconnaître comme tel un comportement qui s'évertue à dissimuler ses desseins de séduction.

Le problème doit être reposé sur la foi d'une prise de conscience collective

Par ailleurs, la menace d'un harcèlement sexuel est d'autant plus imminente que les acteurs du jeu de la séduction passent ensemble une heure ou deux chaque semaine, dans une classe, un bureau, etc. Théoriquement, c'est dans les lieux plus ou moins clos, qui favorisent le voisinage et la familiarité, que le taux du harcèlement est assez élevé. Plus l'homme est excité et que sa concupiscence s'exacerbe, moins il se contrôlera, surtout en absence de témoins. Dans ce cas, dire incontestablement que cet individu harcèle telle étudiante ou telle employée est très vraisemblable, pourvu qu'on ne passe pas sous silence le fait qu'il peut lui aussi être harcelé, ne serait-ce qu'à distance, c'est-à-dire par le jeu compromettant du corps.   
Une relation dialectique, pour ainsi dire,  entre harcelant et harcelé, dans l'espace et le temps concernés (notons qu'il est difficile de saisir le harcèlement en dehors d'un ancrage spatio-temporel des individus co-présents), est maintenue vive et tend à se compliquer davantage par l'imbrication des évènements et des détails quotidiens pour autant que la durée de leur coprésence soit prolongée.  
Ce bref petit éclairage nous arrête dans cette certitude : le problème doit être reposé sur la foi d'une prise de conscience collective des deux attitudes, projet qui aboutira, si l'effort est poursuivi, à l'élaboration d'une approche sociologique globale où le phénomène sera appréhendé non seulement en termes de cas isolés mais surtout en termes d'actes d'une comportementale (i.e. l'ensemble des comportements spécifiques à une culture donnée) socioculturelle bien déterminée.
Pour conclure et afin de prévenir un malentendu, je dirai que l'enseignement universitaire ne sera, en plus des obstacles qui entravent son essor aujourd'hui, que plus lacuneux si on décide un jour d'autoriser les étudiants à poursuivre en justice leurs enseignants pour harcèlement sexuel.
En effet, à voir ce type d'étudiantes extorquer de bonnes notes à leurs enseignants sous peine de poursuites judiciaires, certains étudiants ne manqueront, à leur tour, ni d'idées, ni d'audace pour les dépasser. Il s'ensuivra naturellement une rivalité où l'enseignement, qui pâtit de tant de mépris social, ne sera que plus bafoué et écrasé, à l'instar des grenouilles du bonhomme (La Fontaine), sous les pas imprudents de tendances concurrentielles.      


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1.Posté par Nour le 30/10/2009 14:35
Cher Editeur,

Cet article est indigne d'un journal comme Liberation et du Parti Socialiste. Quelle honte de publier des positions aussi archaiques que celle manifestees par l'ecrivain ( que je n'ose meme pas qualifier de professeur etant donne son etroitesse d'esprit et ses prejuges)! Par ailleurs, ni le contenu, ni la structure ne sont dignes de votre journal! Ce sont les genres de Lemghari et co qui nous laissent dans le noir et retardent notre societe. Ouvrez plutot votre journal a des voix progressistes, aux femmes et hommes qui militent pour la liberte, la democratie et l'egalite de tous les marocains. Demandez aux femmes autour de vous: il n y en pas une qui a echappe au harcelement: voilees ou decouvertes, vieilles ou jeunes, belle ou laide. Il est temps d'appeler un ane, un ane! cessant de trouver des subterfuges,de colorer , masquer, mentir, et d'excuser l'inexcusable! Le Maroc n'est rien sans les femmes: nous constituons la moitie de la population. Nous sommes vos meres, vos soeurs, vos femmes, vos filles. Si vous les membres du PS ne vous joignez pas a la lutte contre le harcelement de la femme, au moins par vos écrits, qui le ferait? quel model voulez vous pour votre pays? Avez vous vraiment le progres du Maroc au coeur? Reveillez- vous, ne soyez pas des apologistes! contribuez par l'ecriture positive a un reveil intellectuel: harceler est tout simplement inexcusable! dire que l'homme est un animal, c'est consacrer la loi de la jungle. Est-ce ceci a quoi votre parti aspire? Je peux vous dire que le Maroc peut faire mieux et merite mieux!

2.Posté par Kenza le 04/11/2009 15:41
Bonjour,
Quelle honte pour un universitaire de justifier des pratiques éthiquement condamnables sous couvert de sciences humaines. Le jour où les vieux cochons pervers se serviront de leur tête au lieu de nous imposer leurs dérèglements hormonaux et leurs pulsions régressives, les choses iront sans doute mieux.
En attendant, que de destins brisés, de femmes humiliées et empêchées d'accéder à un savoir que pourtant elles désirent, que de machisme, de mépris de la dignité.
Libération, je suis assez choquée que vous portiez la voix d'arguments douteux sous prétexte de nuance. A la place, je vous suggère de replacer la question du harcèlement dans son ensemble, comme une inégalité profonde entre des acteurs sociaux, lorsque le destin de l'un est entre les mains de l'autre, à la merci de son bon vouloir.

3.Posté par Farah le 06/11/2009 02:44
Justifier le harcellement sexuel est honteux!
Je suis vraiment étonnée de voir pareilles bêtises publiées à Liberation!

4.Posté par Asma le 06/11/2009 14:53
Cher monsieur Lemghari,
Un bien piètre exercice structuraliste que votre article supposé éclairer la problématique du harcèlement sexuel dans ce lieu d'érudition qu'est l'université.
Si je crois bien comprendre votre dissertation qui, croyez moi, confondrait bien des étudiantes et étudiants c'est que cette agora de savoir serait en somme une arène où le cors enseignant serait victime des attaques constantes et virulentes d'étudiantes tentant de séduire à leurs corps défendant des enseignants faibles et soumis à leurs pulsions sexuelles. Ces dernières étant ravivées, voire exacerbées par la présence de femmes par le simple fait que ces dernières soient coquettes.
Vous semblez confondre harcèlement sexuel et promotion canapé (consentement mutuel). Le harcèlement sexuel est tout, sauf mutuel. Il implique un rapport de force, le harceleur ou la harceleuse impose sa position d'autorité à une personne qui ne peut exprimer son désaccord.
Le harcèlement sexuel est plus une humiliation qui confère au harceleur ou à la harceleuse une puissance sexuelle qu'il ou qu'elle ne possède pas.
Faisons fi du fait qu'un enseignant se doit de respecter un code de déontologie et d'éthique lui interdisant d'exercer la moindre coercition sur ses étudiants quelque soit leur sexe. Faisons fi du fait qu'un enseignant est avant tout une personne agréée à dispenser le savoir et penchons-nous sur votre texte qui je dois vous l'avouer est, en soi, une faille du système de l'éducation au Maroc. Votre article est une incitation à la discrimination. Vous justifiez un acte répréhensible, tant par le code pénal que le code du travail, vous victimisez le détenteur de pouvoir/d'autorité à savoir l'enseignant(e) et jetez le blâme sur la femme qu'elle soit étudiante ou salariée. Votre discours alourdi de quelques expressions savantes, semées ici et là, tente de maquiller une phallocratie évidente. Pour excuser le comportement de certains enseignants et je souligne certains, vous accusez la victime et la sexualisez à outrance.

En somme, pour accéder au savoir, une étudiante se doit d'arriver vêtue de haillons et encore là si elle a le malheur d'être belle elle risquerait de passer à la casserole. Pourquoi ne pas proposer dans votre dissertation d'enfermer les femmes derrières de hautes murailles et d'installer des fenêtres opaques pendant que nous y sommes! Vous m'excuserez, mais on commence toujours par accuser les femmes de déranger, flagrant constat sur l'anomie sexuelle qui prévaut dans notre société, puis de semer le désordre, pour ensuite proposer de les cacher si on ne peut les anéantir.
Détrompez-vous, monsieur Lemghari, le harcèlement découle d'un malaise mental, voire d'une perversité. C'est une atteinte à la dignité, une atteinte à la pudeur et l’intégration physique et mentale dont les conséquences peuvent être extrêmement graves.
Aux harcelées et harcelés qui tomberont sur la dissertation de monsieur Lemghari, sachez que ce n'est pas de votre faute! Les harceleurs, les violeurs, les incestueux voudront toujours culpabiliser leur victime, c'est dans ce piège qu'il faut éviter de tomber.

Quant à l'équipe de Libération: bravo! Il n'y a pas si longtemps le journal défendait les réformes proposées par l'ancien Plan d'action National pour l'intégration de la Femme au Développement. Mais les temps ont changé, semble t’il, et prêter vos pages à ce genre de discours apologiste confortent certains dans leurs délits et leur perversité me semblent indignes de votre lectorat. Je vous propose d'inviter un psychanalyste ou un sexologue à expliquer les conséquences du harcèlement sexuel qui mine notre société et fait des femmes des victimes doublement méprisées par leur harceleur et par le regard incriminant que leur renvoie la société.

5.Posté par yas le 07/11/2009 10:38
Ne nous attardons pas sur la lourdeur littéraire de l’écriture de ce texte.(..)
Il est Pathétique et scandaleux que ce texte ait été publié par un journal comme Libération.
MAIS SURTOUT TRÈS INQUIÉTANT…
Un symbole qui part en fumée…
Je comprends que des enseignants aient pu ressentir de la honte, éprouver le besoin de se distinguer de ces individus ignobles, et je peux comprendre qu’ils aient eu envie de crier dans une tribune « Mais nous ne sommes pas tous comme cela !!».. Car cela aurait été vrai et aurait permis d’avoir un débat constructif sur le sujet..
Mais qu’avons-nous là… Un verbiage discontinu justifiant l’injustifiable de façon honteuse et odieuse.
Alors je m’autorise à mettre ci-dessous le portrait psychologique du harceleur selon Samuel Lepastier ,psychiatre au CHU Pitié-Salpêtrière
« Il existe trois portraits types de harceleur:
- L’impuissant, qui se venge, il doute de sa puissance sexuelle et utilise son autorité pour se rassurer;
- Le pervers, qui cherche à humilier sa victime;
-Le narcissique, qui utilise le harcèlement pour valoriser son image. »
On peut comprendre et chercher dans notre société ou notre structure familiale .. Les raisons de cette impuissance, cette perversité ou le narcissisme.. Mais on ne peut pas le justifier de façon si bête... oui .. je crois que cela se resume à cela.. : de la bétise

6.Posté par Yassine le 07/11/2009 22:30
Bonjour
Dire que l'article est scandaleux et que l'auteur est étroit d'esprit me parait injuste à l'égard d'une réflexion très profonde sur le harcèlemnt sexuel qui, comme on doit s'y attendre, concerne les femmes et les hommes. J'enseigne au lycée et j'ai souvent été l'objet de harcèlemnt et de mes élèves et de quelques collègues qui cherchaient un mari coute que coute. N'est donc étroit que celui ou celle qui ne voit les choses qu'au prisme de sa nature biologique. Bravo Libération pour votre perspicacité!

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