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Plusieurs pays réaffirment leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara


Jeudi 17 Octobre 2019

Interventions remarquées de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Burundi, du Cameroun,
du Gabon, de la Guinée, de la Papouasie-Nouvelle Guinée, de Sainte-Lucie, de Saint-Christophe-et-Niévès, du Salvador et du Mexique devant la 4ème Commission de l’ONU


La Côte d’Ivoire a renouvelé, mardi devant la 4ème Commission de l’ONU, son appui à l’initiative de large autonomie proposée par le Royaume du Maroc et jugée « crédible » par les Nations unies, en vue de résoudre définitivement le conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Intervenant devant les membres de la Commission, le représentant de la Côte d’Ivoire a affirmé que  « le règlement définitif de la question du Sahara est indispensable à la quête de la consolidation de la paix et de la stabilité sur l’ensemble du continent africain», soulignant qu’une solution pérenne «contribuera davantage au renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb arabe et à la cohésion souhaitée des pays africains ».
Il a, dans ce sens, renouvelé le plein soutien de la Côte d’Ivoire au processus politique mené sous l’égide exclusive des Nations unies, réaffirmant que l’ONU constitue le cadre approprié pour la recherche d’une solution de compromis politique réaliste, pragmatique et durable, tel que réaffirmé par les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment ses résolutions 2440 et 2468.
Le Burkina Faso a, lui aussi, réaffirmé son soutien à la «solution de compromis» proposée par le Royaume du Maroc, en l’occurrence le plan d’autonomie, en vue d’aboutir à une issue définitive au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
L’initiative marocaine d’autonomie, qui est «conforme au droit international et aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité, prend en compte les spécificités de la région et répond aux normes internationales en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales», a affirmé, devant les membres de la Commission, l’ambassadeur représentant permanent du Burkina Faso à l’ONU, Eric Y. Tiare.
Evoquant le volet sécuritaire dans la région, il a souligné que le Burkina Faso, qui assure la présidence tournante du G5-Sahel, est «bien placé pour savoir et confirmer que dans le contexte général actuel de lutte contre le terrorisme, la résolution définitive de la question du Sahara permettra aux Etats de la région d'unifier leurs forces et de lutter efficacement contre le fléau de l’insécurité».
Pour sa part, la République du Burundi s'est félicitée, mardi devant la 4ème Commission de l'ONU, des «efforts sérieux et crédibles du Maroc, en l'occurrence l'initiative d'autonomie», pour résoudre le différend artificiel autour du Sahara marocain.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur représentant permanent du Burundi à l’ONU, Albert Shingiro, a salué «les mesures et initiatives prises par le Maroc, ainsi que le rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune, dont se félicite d’ailleurs le Conseil de sécurité dans ses résolutions, y compris la résolution 2468».
Pour sa part, le Cameroun a plaidé, mardi devant la 4ème Commission de l’ONU à New York, pour «une approche pragmatique d'ouverture et de compromis, en vue de parvenir à une solution consensuelle et définitive» à la question du Sahara marocain.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur représentant permanent du Cameroun à l’ONU, Tommo Monthe, a souligné que son pays, à l’instar de nombreux autres pays, «reste convaincu que la négociation constitue la cheville ouvrière qui puisse permettre de parvenir à une situation de paix dans cette partie du Maghreb».
«Dans cette optique, mon pays n'a de cesse d'appeler toutes les parties concernées à s'engager résolument dans une approche pragmatique d'ouverture et de compromis, en vue de parvenir à une solution consensuelle et définitive au différend», a dit l’ambassadeur camerounais.
A cet égard, il s’est félicité de la tenue à Genève de deux tables rondes sur la question du Sahara, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, tout en rappelant le caractère régional du différend artificiel autour du Sahara marocain.
«C'est donc à juste titre que, dans sa résolution (2468), le Conseil de sécurité a réaffirmé que la solution politique à ce différend de longue date ainsi que la coopération renforcée entre les Etats membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA), contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ainsi qu'à la construction de l’Unité de notre continent qui est résolument engagé dans la recherche active de la paix dans toutes ses régions, de la consolidation de son unité et de son développement», a-t-il conclu.
A signaler dans ce même cadre que le Gabon a affirmé, mardi devant la 4ème Commission de l’ONU, que l’initiative d’autonomie constitue «la solution de compromis essentiel» à la résolution du différend autour du Sahara marocain.
«Le Gabon salue et encourage l’initiative marocaine d’autonomie qui présente des perspectives crédibles, permettant non seulement de mettre fin à l’impasse actuelle mais aussi de parvenir à une solution politique négociée», a souligné, à cette occasion, l'ambassadeur représentant permanent adjoint du Gabon à l'ONU.
Les résolutions du Conseil de sécurité, a-t-il rappelé, qualifient l'initiative marocaine de crédible, pragmatique et conforme au droit international tout en tenant compte des spécificités régionales et de la nécessité d’impliquer les populations locales.
La participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du Polisario aux deux tables rondes organisées sous l’égide des Nations unies, est une avancée significative, a indiqué le diplomate gabonais, louant leur engagement à prendre part à une 3ème table ronde qui se tiendra conformément à la résolution 2468 du Conseil de sécurité.
«Alors que la région du Sahel est marquée par des défis sécuritaires, il nous faut œuvrer en faveur d’un règlement politique rapide de ce différend régional qui compromet la coopération entre les Etats de la région», a-t-il insisté.
Selon lui, l’implication de tous les acteurs concernés est susceptible de contribuer à minimiser les risques de déstabilisation engendrés par les activités terroristes et à consolider la paix et la sécurité dans la région du Sahel.
Quant à la République de Guinée, elle a salué les «importantes réformes institutionnelles et économiques» engagées par le Royaume du Maroc au Sahara.
Intervenant à cette occasion, la représentante permanente de Guinée à l'ONU, Sidibé Fatoumata Kaba, a souligné que ces réformes «s’inscrivent en droite ligne avec l’initiative d’autonomie issue d’une large consultation nationale et locale», ajoutant que d’autres actions sont entreprises, notamment les réformes menées dans le domaine des droits humains à travers l’interaction du Royaume avec les mécanismes internationaux en la matière et le rôle des commissions régionales des droits de l’Homme.  «Dans le domaine économique, les investissements importants réalisés par le Royaume du Maroc, basés sur son programme de développement, permettent d’améliorer les conditions des populations et de faire reculer l’indice de pauvreté par la fourniture de services sociaux de base pour le bénéfice des populations du Sahara», a affirmé la représentante de la Guinée.
Sidibé  Fatoumata Kaba a saisi l'occasion pour apporter le soutien de son pays à l’initiative marocaine d'autonomie pour «son réalisme et sa crédibilité comme cadre de règlement de ce différend».
«L’initiative marocaine d’autonomie est la solution de compromis», a-t-elle relevé, soulignant qu’elle est «conforme au droit international, à la Charte des Nations unies et aux résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité».
Pour sa part, la Papouasie-Nouvelle Guinée a salué, mardi devant la 4ème Commission de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la pertinence de l’initiative marocaine d’autonomie, affirmant qu’elle constitue «un pas dans la bonne direction» vers une solution «réaliste, pratique, durable et basée sur le compromis» pour le règlement de la question du Sahara.
La Papouasie-Nouvelle Guinée se félicite de «l'adoption de la résolution 2414 d'avril 2018, qui souligne la nécessité d'avancer vers une solution réaliste, pratique et durable à la question du Sahara, fondée sur le compromis. En conséquence, l'initiative marocaine d’autonomie est un pas dans la bonne direction», a déclaré Max Hufanen Rai, l'ambassadeur représentant permanent de ce pays de l’Océanie à l'ONU.
Le diplomate a également salué et encouragé «les efforts concrets et les investissements substantiels» du Maroc en faveur du développement de la région du Sahara.
Max Hufanen Rai a aussi mis en avant les réalisations et les progrès du Maroc en matière des droits de l'Homme, soulignant que ces efforts «doivent être pleinement encouragés».
L'ambassadeur a assuré que son pays «appuie pleinement les efforts déployés par le Secrétaire général de l'ONU et son ancien Envoyé personnel pour le Sahara, Horst Kohler, dans le cadre du processus onusien visant à trouver une solution politique négociée, mutuellement acceptable et durable à la question du Sahara».
Dans ce contexte, «nous notons avec satisfaction le dialogue initié par les deux tables rondes de Genève sur le Sahara, avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, et du Polisario», a-t-il ajouté, notant que la Papouasie-Nouvelle Guinée «encourage un tel dialogue».
Sainte-Lucie a, elle aussi, exprimé, mardi devant la 4ème Commission de l'ONU à New York, son appui aux efforts déployés par le Secrétaire général des Nations unies pour faciliter le processus politique en cours en vue de parvenir à une solution politique et mutuellement acceptable à la question du Sahara, tout en saluant les efforts et les initiatives du Maroc allant dans ce sens.
«Ma délégation tient pleinement compte des options envisagées et des engagements du Maroc en ce qui concerne le règlement du conflit» autour du Sahara, a déclaré, à cette occasion, Cosmos Richardson, l'ambassadeur représentant permanent de cet Etat des Caraïbes auprès de l’ONU.
Sainte-Lucie appuie les efforts déployés par le Secrétaire général de l'ONU pour faciliter le processus politique en cours et se félicite de la résolution 2468 du Conseil de sécurité, qui préconise une «solution politique réaliste, pratique et durable», a-t-il ajouté.
A cet égard, il a indiqué que son pays prend note des deux tables rondes tenues avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, et se dit encouragé par le fait que les parties ont convenu de tenir une troisième réunion similaire.
«Sainte-Lucie réitère son soutien à une solution juste et mutuellement acceptable, conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, ainsi qu’au dialogue multilatéral», a déclaré l'ambassadeur, faisant part de son espoir que ces consultations permettront de faire avancer le processus vers une «solution juste et équitable à ce conflit de longue date».
Pour sa part, l'ambassadeur représentant permanent de Saint-Christophe-et-Niévès à l'ONU, Sam Condor, a affirmé que son pays appuie et se félicite de l'adoption de la résolution 2468 du Conseil de sécurité, le 30 avril 2019, réitérant son appel en faveur d'une «solution politique réaliste, pratique et durable» à la question du Sahara.
L'adoption de la résolution 2468 par le Conseil de sécurité a suivi l’organisation de deux tables rondes à Genève les 5 et 6 décembre 2018 et les 21 et 22 mars 2019, avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, a-t-il rappelé.
Ces tables rondes ont créé un élan positif grâce à un dialogue pertinent et constituent des initiatives de fond visant à résoudre le conflit autour du Sahara, répondant ainsi équitablement aux aspirations des populations locales, a ajouté l'ambassadeur de Saint-Christophe-et-Niévès.
Le Salvador a également réitéré, mardi à New York, son soutien au processus politique en cours visant à parvenir à une «solution politique réaliste, pragmatique et durable, basée sur le compromis» au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadrice représentante permanente du Salvador à l’ONU, Egriselda Lopez, a indiqué que son pays encourage les efforts visant à trouver une «solution pacifique, juste et durable» au conflit du Sahara et soutient «le processus politique en cours sous les auspices du Secrétaire général des Nations unies», sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, et notamment la résolution 2468, qui souligne la nécessité de progresser vers une solution politique «réaliste, pratique et durable, basée sur le compromis».
La diplomate salvadorienne a également estimé que la tenue des deux tables rondes de Genève, avec la participation du Maroc, de l'Algérie, de la Mauritanie et du Polisario, est à même de développer un esprit de coopération en vue de relever les nombreux défis auxquels est confrontée la région.
Elle a ainsi salué l'engagement de toutes les parties à poursuivre ce processus et à participer à une troisième table ronde sur la question du Sahara.
Le Mexique a, lui aussi, exprimé, mardi à l'ONU, son soutien à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain.
«Le gouvernement mexicain réaffirme son soutien au processus de négociations en cours pour parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara», et ce «conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale», a déclaré le représentant du Mexique devant la 4ème Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.
Saluant à cet égard les efforts du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et de son ancien Envoyé personnel pour le Sahara, Horst Kohler, le diplomate mexicain a appelé les parties concernées à maintenir leur engagement dans ce processus afin de parvenir à un compromis et progresser vers une «solution acceptable pour tous».


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