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C’est dans ce cadre qu’interviennent les décisions dont fait preuve le dernier communiqué du Syndicat démocratique de la justice (SDJ).
Pour faire face à l’offensive antisociale du gouvernement et au recours excessif à la violence à l'encontre des fonctionnaires de la justice, le SDJ appelle l’ensemble du personnel de la justice à refuser catégoriquement tout travail après 16h30, à ne plus assurer la permanence les samedis et dimanches, puisque cette activité n’est pas rémunérée et à arrêter l’exécution des jugements et toutes les tâches afférentes au greffe.
Il demande aussi aux fonctionnaires de la justice de continuer leur mouvement de protestation contre l'entêtement du ministre de la Justice et des Libertés qui continue à exclure le corps des greffiers du dialogue national sur le réforme de la justice, et ce par l’organisation de sit-in pacifiques devant les locaux abritant les prochaines rencontres régionales.
Dans ce cadre, tout en considérant les entraves à l'exercice du droit syndical et aux protestations pacifiques comme une violation de la loi et des règles organisant et régissant l'action syndicale, le SDJ appelle ses militants à organiser samedi et dimanche prochains un sit-in de protestation à Fès qui s’apprête à abriter le quatrième Forum régional du dialogue national sur la réforme de la justice.
Toutes ces actions sont prises par le SDJ pour faire face à la décision anticonstitutionnelle de Mustapha Ramid d’opérer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes.