C’est depuis Tétouan qu’il a sévi, bien que «La Colombe blanche» ne lui ait rien demandé.
On retiendra surtout entre autres réflexions de haute facture, celle que, pince-sans-rire, il a balancée à la face de son auditoire.
«L’intégrité des élections, c’est entre les mains de Dieu». Que doit-on comprendre par là ? Y aurait-il un autre degré que celui, basiquement, premier ?
Essayons de décoller tout de même.
Des élections libres, transparentes ne souffrant d’aucune triche. C’est une affaire exclusivement divine. C’est lui, et personne d’autre qui doit y veiller.
Moi, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement de mon état, je n’ai rien à promettre à propos d’un sujet qui me dépasse.
Aux urnes citoyens ! Et si jamais, ce n’est pas ce à quoi vous devez vous attendre, levez les mains au ciel, pour en … rendre grâce à Dieu. Aucune contestation, aucun recours à la justice … terrestre si l’on suit le raisonnement d’un chef qui, trop de mal à se prendre au sérieux, ne pourrait être envisageable.
Non, mais c’est trop grave. Pendant que les différents protagonistes exhortent les citoyens à prendre part aux élections, lui, Benkirane, fait tout pour les en dissuader.
Pas si bête que ça le patron du parti de la Lampe. Il sait parfaitement que s’il est là où il est, c’est parce que trop de citoyens avaient été dégoûtés des urnes.
Son problème depuis qu’il est là où il est, c’est qu’il n’a jamais su faire la part des choses. Il n’est jamais parvenu à faire la part des choses. La tête du gouvernement n’est pas celle du PJD que l’on sache.
Se perdant dans ses habituelles contradictions, il a ajouté, toujours depuis Tétouan, que le Roi lui a expressément signifié que la responsabilité des élections lui incombait à lui, Benkirane, chef du gouvernement de son état. As-tu compris Si Abdelilah (Wach fhamti w lalla?).
Entre nous, qu’est-ce qu’il fait Benky à part se cacher entre Dieu et le Roi ?