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Tout a commencé avec le report de l’élection des 300 membres de la Commission administrative –prévue par vote électronique le dimanche 16 novembre après celle du Premier secrétaire- qui devaient par la suite choisir les membres du Bureau politique. Très vite, la rumeur a couru : les mécontents ont quitté le congrès, des parlementaires menacent de démissionner, on parle même de scission ! Le président du 9ème Congrès, Abdelouahed Radi explique, rassurant, les raisons du report de cette double élection. Des raisons qui sont d’abord techniques puisque les Ittihadis ont décidé de recourir au vote électronique pour élire leurs instances exécutives. «Des défaillances techniques ont été constatées. Nous avons préféré reporter cette séance pour que le vote et l’élection de la commission administrative se fassent dans les conditions de sécurité et de sérénité requises. L’élection des membres de la Commission administrative et celle du Bureau politique auront lieu dans les meilleurs délais », a fait savoir M. Radi dans un communiqué rendu public lundi. « De plus, précise un ténor du parti de la Rose, tous les congressistes, fatigués par 72 heures de mobilisation intense, ont accepté de reporter cette séance. Si Lachgar et les siens avaient voulu profiter de la situation, ils auraient pu exiger qu’une telle élection se fasse coûte que coûte dimanche dernier à Bouznika. Au contraire, le Premier secrétaire nouvellement élu, par une large majorité obtenue au premier tour comme au second, est en faveur de ce report afin que cette élection se fasse loin de toute précipitation et nervosité. Ce qui traduit bien une volonté de serrer les rangs et capitaliser une victoire. Même si cela a un coût financier important puisqu’il s’agira de réunir de nouveau les 1800 congressistes. C’est le prix à payer pour sauvegarder l’unité de notre famille politique», soutient un Usfpéiste qui a fait campagne pour Driss Lachgar.
« Une gestion collégiale de l’USFP »
Du côté des soutiens d’Ahmed Zaïdi, le challenger de D. Lachgar au second tour de l’élection au poste de Premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires, la consigne est visiblement à l’unité du parti. Pas question de se donner en spectacle, de céder au psychodrame et aux déchirements entre amis politiques. « Rien ne sera fait qui porterait atteinte à l’USFP. Les Marocains nous regardent et attendent autre chose de nous. Il faut bien le dire, l’élection du Premier secrétaire s’est déroulée dans les conditions de transparence attendues de tous » affirme un député qui a défendu la candidature du président du Groupe socialiste à la Chambre des députés.
Si le temps est à l’apaisement, il est aussi à la négociation. L’arithmétique peut aussi se mêler de politique. « Une manière de dépasser l’exclusion et l’hégémonie et d’aboutir à la collégialité de la gestion », relève un observateur de la chose politique tout en pensant à la représentativité (proportionnelle ?) des prochains Bureau politique et Commission administrative de l’Union socialiste des forces populaires. Leur élection devrait intervenir dans les prochains jours. Une politique de la main tendue clairement assumée par le nouveau Premier secrétaire de l’USFP qui a immédiatement annoncé après son élection qu’il optait pour « une gestion collégiale du parti »