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Il était toujours impossible en milieu de matinée de départager les deux favoris, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta et le Premier ministre Raila Odinga, ou de dire si un second tour serait nécessaire.
L'avance de Kenyatta sur Odinga s'est confirmée tout au long de la nuit où Kenyatta avait franchi la barre des 2,25 millions de voix et disposait d'environ 550.000 voix d'avance sur Raila Odinga.
A 68 ans, ce dernier tente sa chance pour la troisième et sans doute l’ultime fois, face à Uhuru Kenyatta, 51 ans, fils du "père" de l'indépendance du pays.
Uhuru Kenyatta est inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale pour son implication présumée dans l'organisation des violences qui avaient émaillé l'élection présidentielle de 2007.
En troisième position, l'autre vice-Premier ministre Musalia Mudavadi est très largement distancé avec environ 115.000 voix. Les cinq autres candidats recueillent actuellement chacun moins de 1% des suffrages.
Mais ces résultats ne sont pas significatifs, en raison de données encore insuffisantes sur les régions dépouillées, et parce que les grands centres urbains sont encore faiblement comptabilisés.
Les Kényans ont voté aussi pour élire leurs députés, sénateurs, gouverneurs (exécutif départemental), membres de l'Assemblée départementale et un quota de femmes à l'Assemblée nationale, mais aucun résultat n'était disponible pour ces élections.
Le scrutin a été marqué par une participation "supérieure à 70%", selon l'IEBC.
Fin 2007, la lenteur et l'opacité du dépouillement de la présidentielle et l’annonce de la victoire du président sortant Mwai Kibaki - qui à 81 ans, ne se représente pas cette année - avaient déclenché une violente contestation ayant dégénéré en affrontements politico-ethniques sans précédent. Plus d'un millier de personnes avaient été tuées et plus de 600.000 déplacées.