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Participation marocaine au Sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition


Jeudi 1 Novembre 2018

Les travaux du Sommet parlementaire mondial contre la faim et la malnutrition se sont tenus les 29 et 30 octobre à Madrid, avec la participation d'environ 150 parlementaires venus de plusieurs pays dont le Maroc.
Initiée par le Parlement espagnol, l'Agence espagnole de la coopération internationale pour le développement (AECID), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Front parlementaire contre la faim en Amérique latine et dans les Caraïbes, ce rendez-vous a été une occasion pour débattre des causes et des moyens de lutter contre la faim et la malnutrition, partager les expériences et les bonnes pratiques en la matière et réitérer l'engagement des parlementaires du monde à multiplier leurs efforts, en vue d'éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition.
Le député Mohammed El Harti, qui a pris part à ce Sommet, a souligné que la lutte contre la faim constitue une cause humanitaire qui doit être traitée aux niveaux mondial, national et local, à travers notamment la mise en oeuvre de stratégies qui garantissent le droit à l'alimentation, assurent la sécurité alimentaire et promeuvent le développement durable, appelant à conjuguer les efforts de tous les parlementaires du monde en vue de contribuer au développement de programmes adaptés à la réalité et à la situation de chaque pays.
S'agissant de l'expérience marocaine, il a mis en avant, dans une déclaration à la MAP, les différents programmes lancés par le Royaume en vue de lutter contre la pauvreté et garantir la sécurité alimentaire, en particulier le Plan Maroc Vert (PMV), lequel, à travers son Pilier II, vise à assurer un accompagnement solidaire de la petite agriculture pour atteindre ces objectifs.
Il a évoqué aussi l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui est considérée comme un programme d'envergure visant à lutter contre la pauvreté et l'exclusion, à travers l'élargissement de l’accès aux services sociaux de base, la promotion des activités génératrices d’emplois et de revenus stables, l'adoption d'une action créative envers le secteur informel et le renforcement de l'aide accordée aux personnes souffrant d’une grande vulnérabilité ou ayant des besoins spécifiques.
A cela s'ajoutent d'autres programmes visant à favoriser la création de coopératives, valoriser les produits de l'agriculture vivrière et à promouvoir le désenclavement du monde rural, a-t-il poursuivi, réitérant l'engagement des parlementaires marocains à examiner les possibilités d'améliorer les lois relatives à ce domaine, en vue de lutter contre toutes les formes d'inégalités sociales.
L'ouverture de ce Sommet mondial a été marquée une allocution du chef du gouvernement, Pedro Sanchez, qui a souligné que cette manifestation internationale a pour objectif d'examiner les moyens nécessaires pour relever ce défi planétaire, à travers l'adoption d'une approche multilatérale, notant que l'esprit inclusif et transformateur de l'Agenda 2030 des Nations unies requiert la mise en oeuvre de nouvelles méthodes de travail visant à faciliter le dialogue à tous les niveaux.
Le commissaire européen chargé de la coopération internationale et du développement, Neven Mimica, a relevé que le fort engagement des parlementaires est primordial pour maintenir la lutte contre toutes les formes de malnutrition au premier rang des priorités politiques et faire en sorte que les engagements pris pour combattre la faim et la malnutrition s'accompagnent de politiques, programmes et ressources suffisantes au niveau national, à même de relever ce défi.
Même son de cloche chez le directeur général de la FAO, Jozé Graziano da Silva, qui a souligné que "le travail des parlementaires est essentiel pour placer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au plus haut niveau des agendas politiques et législatifs, assurant que les indicateurs de la malnutrition et de l'insécurité alimentaire s'améliorent considérablement lorsque les politiques et programmes publics sont soutenus par des processus législatifs stables et inclusifs".
Selon des estimations de la FAO, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde est établi à 821 millions en 2017, une augmentation qui constitue une inversion de tendance par rapport aux résultats obtenus jusqu'ici. Paradoxalement, la plupart des régions du monde affichent une hausse de la fréquence des personnes en surpoids et atteintes d'obésité


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