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La nouvelle Constitution reconnaissant la parité homme/femme, la femme réclame haut et fort l’annulation pure et simple de la représentation discriminatoire qui lui a été réservée aux prochaines législatives, et qui la met sur les mêmes listes que les jeunes, selon un projet de Code électoral proposé par le Ministère de l’Intérieur.
Le scrutin de listes soumis par le ministère de l’Intérieur pose des problèmes inextricables aux partis pour contenter leurs militants pas uniquement les femmes et les jeunes, mais aussi d’autres prétendants qui vont se trouver dans des positions en queue de listes qui ne les favorisent guère.
Le projet a été soumis à l’appréciation des partis pour donner leur avis avant de le présenter au gouvernement et devant le Parlement pour l’avaliser.
Ce projet ne semble pas faire l’unanimité chez tous les partis qui le trouvent boiteux et osent le dire.
En tout cas, les femmes ne veulent pas renoncer à faire entendre leur voix d’autant que la nouvelle loi fondamentale (art. 19) leur reconnaît les mêmes droits que les hommes.
Par commodité, le ministère de l’Intérieur voudrait regrouper d’autorité, les femmes avec les jeunes, les cadres et autres handicapés sur les mêmes listes. Or, cela n’arrange guère les affaires des femmes, ce qui diminue leur chance d’accéder au Parlement.
Pour défendre leur cause, plusieurs associations se sont constituées. Elles réclament la mise en pratique de la parité homme/femme telle que stipulée par la nouvelle Constitution, c’est-à-dire ne pas encourager les partis à présenter les femmes et les jeunes à la tête des listes nationales en vue de créer la parité et la saine concurrence entre tous les candidats. Ceci afin d’élever le niveau et la capacité des électeurs.
Néanmoins, il y a celles qui proposent que les listes locales soient exclusives aux femmes. Ainsi, il y a de fortes chances que le nombre de femmes soit égal à celui des hommes.
Autrement, les mesures qui tendraient à limiter le nombre de femmes à un pourcentage inférieur dans les prochaines consultations seraient discriminatoires.