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"On est vraiment là, on est parmi les grands clubs", a savouré le président Nasser Al-Khelaïfi sur RMC Sport. "L'équipe grandit, elle a l'expérience pour ce genre dematchesmaintenant.On travaille depuis des années. Ilfautrester calme car ce tournoi n'est pas fini." Ce calme dansla tempête est peutêtre le plus gros cap qu'ait franchi le PSG. Si décevant en finale l'an dernier, il est resté cette fois solide malgré les absences majeures de son capitaine Marquinhos et de son métronome Marco Verratti. Surtout, le PSG a étouffé pas mal de ses complexes de fins de matches tragiques, la "remontada" de Barcelone (4-0, 1-6) ou celle de Manchester United (2-0, 1-3). Beaucoup moins de panique dans les moments difficiles, contrairement au 8e de finale retour contre le Barça où le PSG avait pourtant de la marge après sa démonstration de l'aller. Cet aspect zen est en partie le mérite de Mauricio Pochettino, arrivé le 2 janvier. "A l'intérieur, ça bouillait, mais je ne voulais pas le montrer", raconte l'entraîneur argentin. Son équanimité fait beaucoup de bien à son équipe. Jamais affolé après ses quatre défaites en Ligue 1, il n'a jamais non plus plastronné après les exploits en Catalogne ou à Munich. Le PSG a aussi fait preuve d'un sens collectif et du sacrifice impressionnants, et indispensables aux grandes conquêtes. "On est vraiment une équipe. On s'est beaucoup parlé pendant lematch. On a vu que Di Maria a beaucoup couru", souligne Neymar. Angel Di Maria justement "pense que la meilleure équipe est passée. Ils étaient la meilleure équipe l'an passé, ils ont été champions,mais cette année nous sommes meilleurs qu'eux". Et le PSG s'est même découvert une profondeur de banc grâce à des joueurs formés au club.
"C'est quelque chose de voir des "Titis" sur le terrain (joueursformés à Paris comme lui et Colin Dagba). Ça montre l'âme du club etses valeurs. Le club ne cesse de grandir. J'en suis la preuve",souligne Presnel Kimpembe, capitaine mardi. Mais bien entendu toutesses qualités ne suffiraient pas à faire un champion d'Europe. Il faut des étoiles, et le PSG en possède deux. Avec une poussière de réussite en plus et sans Manuel Neuer, Neymar pouvait signer un quadruplé mardi. Il a vraiment cette fois joué son rôle de guide,sans prendre l'avertissement qui l'aurait privé de demi-finale aller contre ManchesterCity ou Dortmund. Kylian Mbappé, au service de l'équipe, aurait pu signer deux passes décisives merveilleuses.Il avait pleinement remplison rôle avec son doublé de l'aller et son triplé à Barcelone. Nasser Al-Khelaïfi a profité de l'euphorie pour un appel du pied à ses stars, en négociations pour prolonger leurs contrats au-delà de 2022. "Kylian etNeymar n'ont pas d'excuses pour partir", lâche le président dans un sourire, "parce qu'on a tout pour gagner maintenant la Ligue des champions ici".