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Nos filles auraient dominé en long et en large leurs adversaires. Elles auraient fait étalage d’un bagage technique inégalé et d’un talent sans pareil. Elles se sont même permis le luxe de rater un penalty ! Du coup, le match retour ici, chez elles, devait, à coup sûr, avoir tout l’air d’une promenade de santé. Mais voilà que le match retour est arrivé. La désillusion et la déception avec. Samedi sur la pelouse synhétique du stade de Salé, elles faisaient de la peine à voir nos braves filles. Elles traînaient sans âme. Certes, certaines d’entre elles forcent le respect de par leur niveau, mais quid de l’équipe en tant que telle?
Il est connu que la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Tout le monde sait dans quelle condition ce Onze national a été formé. Le temps passait, l’échéance de ce tour préliminaire des éliminatoires de la CAN féminine approchait à pas de géant, et c’est à quelques jours du jour « J» que messieurs les responsables ont bien voulu se décider. On les a réunies en un temps record. On en a éliminé quelques-unes et… cap sur Dakar ! Le nul inespéré a illusionné plus d’un. Dirigeants en tête. Trop contents qu’ils étaient de l’aubaine. Mais en fin de compte, heureusement que la logique a fini par s’imposer. Sinon, tous ces mecs, rois du bricolage et de l’improvisation, auraient continué à bomber le torse en se félicitation pour leurs trop gros exploits.
Au moment où les droits de la femme sont au centre de l’intérêt de toutes les composantes du pays, ceux du football font preuve, de par leur déliquescence et incompétence, de machisme gravissime.