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Cette manœuvre s’est accompagnée d’une campagne de propagande visant à justifier, voire légitimer, ces actes de vandalisme et de gangstérisme.
En effet, la soi-disant «militante sahraouie des droits de l’Homme», Aminatou Haidar, a prétendu, dans un tweet relayé par l’organe de propagande du régime algérien, que le passage d'El Guergarat est « illégal » et que l’ONU doit le fermer, parce qu’il est « le principal passage de la drogue marocaine ».
Le Polisario a, pour sa part, exprimé dans un communiqué son "rejet catégorique de la persistance du passage illégal d’El Guergarat, le qualifiant de violation du cessez-le-feu et des termes de l'accord militaire n°1 », soulignant : « Il est inacceptable que la MINURSO continue de fermer les yeux sur la persistance de ce passage illégal et sur le transit quotidien de marchandises, y compris les énormes tonnes de drogue ».
Ce qui est frappant dans le tweet de ladite séparatiste, et du communiqué de la fantasmagorique RASD, c’est que les deux utilisent les mêmes arguments et les mêmes mots, ce qui dénote qu’il est question d’une campagne savamment orchestrée par une partie dont la seule obsession est de nuire au Maroc.
Cela ne pourrait s’expliquer que par le désarroi des séparatistes du Polisario et de leurs commanditaires qui ont été fortement déçus par la teneur du dernier rapport adressé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’Assemblée générale des Nations unies sur la période de 2011 à 2020.
Dans ce rapport, le responsable onusien a mis en exergue le fait que l’examen de la question du Sahara marocain par le Conseil de sécurité, en tant que différend régional, s’inscrit sous le Chapitre VI de la Charte des Nations unies, relatif au règlement pacifique des différends. Il a également mis l’accent sur le rôle de l’Algérie dans ce différend, soulignant que l’objectif ultime du processus politique, comme établi par le Conseil de sécurité, est de parvenir exclusivement à une solution politique, tout en écartant définitivement la chimérique option de l’autodétermination.
Selon des sources médiatiques, le Maroc aurait dénoncé ces nouvelles provocations séparatistes auprès du Conseil de sécurité. Ce n’est pas la première fois que le Polisario recourt à de telles provocations, mais toutes leurs tentatives sont tombées à l’eau.
A titre d’exemple, ils ont déjà tenté, en janvier, d’entraver le passage du rallye «Africa Eco Race» par El Guerguarat, mais en vain, le secrétaire général de l’ONU ayant rappelé à l’époque les séparatistes à l’ordre en exigeant «le maintien de la circulation civile et commerciale régulière» à El Guerguarat, et à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon.
Il convient de rappeler que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, avait qualifié en janvier dernier les séparatistes qui voulaient entraver le passage de ce rallye de «voyous» et leurs comportements de «simples gesticulations, délires et déclarations pathétiques», tout en regrettant «le niveau auquel se sont abaissées ces personnes», ainsi que de leurs commanditaires.
Mais le pire, selon Nasser Bourita, c’est que le problème auquel fait face le processus politique des Nations unies sur le différend régional autour du Sahara «réside dans l’absence d’un partenaire crédible en vue de parvenir à une solution définitive dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
Mourad Tabet