

-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
Trois films, puisés dans un répertoire de six films sélectionnés par le CNDH, seront projetés dans le cadre de ces journées qui se poursuivront jusqu'à samedi.
Le film "Jawhara, fille de prison", sorti en 2003, raconte l'histoire de Jawhara, une petite fille née d'un viol dans une prison, où elle sera contrainte de vivre jusqu'à l'âge de six ans aux côtés de sa mère. Avec son regard innocent, elle observe ce monde carcéral et raconte de sa voix juvénile l'histoire de ses parents, sa mère Safia, et son présumé père Saïd.
Le réalisateur du film, Saâd Chraïbi a déjà réalisé 12 courts, moyens et longs métrages pour le cinéma et la télévision. Ses films ont été projetés dans une centaine de festivals à travers le monde et remporté une vingtaine de prix.
Saad Chraïbi est aussi l'un des coréalisateurs du film collectif "Les cendres du clos" (Rmad Zriba) (1977).
Les deux autres films programmés durant ces journées sont "La Chambre noire" (Darb Moulay Cherif) de Hassan Benjelloun (2004) et "Mémoire en détention" (Dakirat Mouatakala) de Jilali Ferhati (2004).
Il s'agit d'une rétrospective de films datant de 2003 et 2004, destinée à montrer aux jeunes comment le cinéma marocain a traité "la question des détentions politiques lors des années de plomb", a déclaré à la MAP le président du ciné-club de Kénitra, Mokhtar Aït Omar.
Son association a consacré la tradition d'organiser, en plus de son évènement phare le Festival Sebou du court métrage, des journées thématiques comme les journées "Le cinéma et la femme". Aït Omar, qui a été parmi les premiers précurseurs du mouvement des ciné-clubs au Maroc et rédacteur en chef de la revue "Etudes cinématographiques", n'a pas écarté la possibilité de monter un festival du cinéma des droits de l'Homme. Mais, a-t-il dit, un tel projet a besoin de suffisamment de fonds pour lui assurer une valeur artistique.
Concernant le Festival Sebou du court-métrage, organisé habituellement au cours du mois de mai, Aït Omar a annoncé que la prochaine version sera plus élaborée et les prix plus relevés.