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Le docteur Eric Vilain, directeur de l’étude réalisée à l'université de Californie à Los Angeles déclare:
«Les analyses habituelles de l’ADN sur une scène de crime donne des informations sur les caractéristiques de la personne qui sont immuables.»
Mais cette nouveauté vient compléter les analyses de l'ADN que nous connaissons déjà. Elle pourra peut-être «aider les enquêteurs à se concentrer sur les bonnes personnes», constate Eric Vilain.
Il s’agit en fait d’une analyse de la méthylation de l’ADN d’une personne. La «méthylation» est une modification chimique (de l’un des quatre blocs de construction qui composent l’ADN) influencée par notre environnement (la manière dont nous mangeons, les toxines auxquelles nous sommes exposés...). Au cours de notre développement, des groupements méthyles se lient à notre ADN. Ils aident les chercheurs à déterminer quels gènes deviennent actifs dans notre corps, mais ces modèles de méthylation changent à mesure que nous vieillissons. Ils permettent donc de définir l’âge d’une personne.
Eric Vilain explique pour Msnbc: «Quand la méthylation a lieu à certains endroits de l’ADN, cela indique à certains gènes de s’activer ou de se désactiver. Donc la séquence des gènes eux-mêmes a été modifiée. […] Ce que nous trouvons est le degré de méthylation à un tout petit nombre d’endroits dans le génome humain qui est lié à notre âge. La corrélation est suffisamment élevée pour que nous puissions prédire l’âge de la personne en ayant simplement accès à un échantillon de sa salive.»
Le site Internet Smart planet explique que 0,1 once de salive (un tout petit peu moins de 3 grammes) seulement permet de déduire l'âge d'une personne.