La fierté des Ittihadis doit trouver toute sa légitimité dans le fait que l’USFP est restée fidèle à ses principes et n’a aucunement adhéré à ces viles pratiques généralisées par plus d’un parti et par plus d’un candidat.
Des élections propres, transparentes et donc crédibles, ce n’est sûrement pas demander la lune. Sauf que ce n’est pas pour arranger ceux habitués aux magouilles et au trafic en tous genres, ceux versés depuis toujours dans des opérations où l’argent sale fait la loi…
Et comme si cela ne suffisait pas, d’autres spécimens sont venus renforcer la meute. Ceux-là même qui ont trop tendance à chercher à se présenter comme étant vertueusement… vertueux ! La preuve, ils ont usé leur mentor en tête et d’un langage ordurier, où la menace le disputait à l’injure. Et, de surcroît, pendant toute la campagne, ils n’ont pas hésité à se servir des moyens de l’Etat ni à transgresser la loi qu’ils sont censés appliquer et faire appliquer. Il nous a été donné de contacter, avec consternation, ces moyens de transport de fortune, des charrettes, des tracteurs avec longue remorque, des pick-up bondés, charriant à tombeaux ouverts, de pauvres citoyens vers quelque meeting. Le comble, c’est quand il s’agit du parti auquel appartient le ministre du Transport himself, celui-là même qui jure sur tous ses dieux qu’il est déterminé à révolutionner le comportement des Marocains sur la route. Voilà, c’est fait.
Le plus grave dans tout cela, c’est que le même parti exploite la religion, non seulement le temps d’une campagne, mais à longueur d’année, et ce à des visées politiciennes et électoralistes. Autant dire que les dés sont pipés dès le départ.
Oublions pour revenir à l’essentiel, pour se projeter sur l’avenir et pour, justement, rappeler que malgré tous ces agissements et tous ces micmacs, l’USFP est et restera le Parti des forces populaires.
Les résultats sont là pour le confirmer. Essaouira, ville ouverte, ville où se rencontrent et se brassent les cultures du monde entier, ville qui ne peut de ce fait être insensible au discours et au projet moderniste du parti de la Rose a octroyé par la force des urnes quelque 212 sièges aux députés socialistes.
L’on dirait la même chose d’El Jadida avec un total de 129 sièges.
La présence de l’USFP au sud du Royaume est plus que remarquable avec les 146 sièges ittihadis de Guelmim ou encore les 122 obtenus au niveau de Sidi Ifni, auxquels on pourrait ajouter Errachidia (51), Assa Zag (30), Zagora (28)…
Dans bien d’autres villes, celles du Centre comme celles faisant partie du Maroc profond, les Marocains ont choisi d’exprimer ou de renouveler leur confiance en l’USFP, pour une société des valeurs, une société moderniste et tolérante…