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La même source a souligné que la Coalition et les deux réseaux « sont plus convaincus que jamais que la peine de mort n'est plus justifiée dans l'arsenal pénal marocain. Plus que cela, la peine capitale est en contradiction avec la conception du châtiment fondée sur le droit et les valeurs humaines ». Et d’ajouter : « La réalité a montré l’erreur de ceux qui, par une approche populiste basée sur la vengeance, appellent explicitement à l’exécution des personnes condamnées à mort, pratiquant une surenchère à l’égard du mouvement des droits de l’Homme national et international sans vouloir élever le niveau du débat en discutant des formes du crime, de ses causes, de sa nature, de son traitement à partir d’une approche politique, économique, sociale et éducative ».
A cette occasion, la Coalition et les deux réseaux ont appelé le gouvernement, le Parlement, les institutions administratives et nationales des droits de l'Homme, les partis politiques, les organisations syndicales, à « continuer à œuvrer pour relever le défi de l’abolition de la condamnation à mort et donner la chance au Maroc de prendre une position définitive en faveur de l’abolition de cette peine en mettant un terme à la situation d’attentisme frustrante et incohérente, entravant la construction de l’Etat de droit et la réalisation d’un développement global multiforme aux points de vue démocratie et droits de l’Homme ».
Ils ont appelé également à « comprendre les enjeux et objectifs des décisions successives de grâce que nous, en tant que Coalition et réseaux, considérons comme significatifs du fait que le droit constitutionnel à la vie est incompatible avec le maintien de la peine de mort et du fait que la plus haute autorité au Maroc est fermement attachée à l'esprit et à la philosophie de l'article 20 de la Constitution, qui vise, nous en sommes convaincus, l’abolition de la peine capitale».