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Ces déclarations faites par le ministre espagnol aux journalistes à Barcelone, contredisent la version des responsables politiques catalans qui préfèrent parler d’un stratagème politique du CNI visant Noureddine Ziani pour son soutien au «projet d’autodétermination» et son travail au sein de la communauté musulmane de Catalogne pour appuyer ce projet.
Selon l’agence espagnole «EFE», Jorge Fernández Díaz avait déclaré que le CNI dispose des «preuves catégoriques» attestant que Ziani «favorise le salafisme et l'islamisme radical, qui lui ont coûté l'expulsion d'un autre pays européen, qui ne s'est pas concrétisée».
Le ministre a affirmé de manière catégorique que sa décision d’expulsion «n’a rien à voir avec son rôle» dans la propagation du projet indépendantiste catalan au sein de la communauté musulmane en Catalogne.
Apparemment, ces mises au point du responsable espagnol n’ont pas convaincu les politiques et les responsables catalans. Par exemple le secrétaire du parti de Convergence démocratique de Catalogne (CDC), Josep Rull, a appelé le ministre de l’Intérieur à présenter des «preuves catégoriques» à l’encontre de Ziani, rapporte toujours l’agence «EFE» dans une autre dépêche. «Qu’il (le ministre de l’Intérieur) mette les preuves sur la table, car le problème réside dans l’opacité de tout ce processus», a précisé Josep Rull le même jour où Jorge Fernández Díaz avait parlé de ces preuves. «Tant que le niveau de transparence requis dans n’importe quel pays démocratique n’est pas atteint, nous nous réservons le droit de pouvoir mettre en doute les intentions politiques qui se cachent derrière cette opération», ajoute le responsable politique catalan.
Le vendredi 3 mai 2013, les autorités espagnoles avaient pris la décision d’expulsion contre Ziani et la lui ont fait notifier par la Brigade provinciale de l'immigration et de la documentation de la police nationale.
D’après le quotidien espagnol «El Pais», c’est le directeur du CNI qui a déposé une plainte contre Ziani en vue de son expulsion.
Et selon ladite décision, Noureddine Ziani «menace la sécurité nationale», «compromet les relations de l’Espagne avec d’autres pays», et surtout «collabore avec des services secrets étrangers depuis 2000».