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Ce rapport accablant, ajoute le parlementaire français, indiquait que le nombre réel desrésidents des camps de Tindouf situés en territoire algérien et contrôlés par le Polisario, était totalement inconnu : les autorités interdisent à l’UE d’envoyer une mission sur place pour évaluer la situation. Une audition au Parlement européen datant de juillet 2015 a même révélé que l’Algérie, qui réceptionne l’aide au port d’Oran, imposait une taxe de 5% sur tout produit débarqué dans ce port qui était le seul par lequel l’aide pouvait être acheminée.
Le communiqué cite le témoignage de Mohamed Chérif Larossi, un ancien militant du Front Polisario publié le mardi 30 juin, par le site d’information indépendant EUtoday. Celui-ci affirme que le trafic se poursuit activement. Une large partie de l’aide humanitaire est, chaque année, revendue en Algérie, en Mauritanie et au Mali pour financer les activités diplomatiqueset autresopérations menées par le Polisario contre la souveraineté territoriale du Maroc sur instruction algérienne
Concluant son communiqué, le parlementaire a rappelé que le Maroc a toujours été un allié fiable de la France et de l’Union européenne, notamment dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Pourquoi Bruxelles refuse-t-elle d’enquêter sur ces actes malgré les preuves qui s’accumulent ? Pourquoi l’UE continue-t-elle d’envoyer près de 10 millions d’euros par an de matériel à un camp dont elle ne connaît même pas le nombre réel d’habitants ? Cet argent est celui des contribuables européens : il est donc temps de demander des comptes à Bruxelles et à l’Algérie !