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La bureaucratie asphyxie les réformes

Une première. La CDT qui soutenait, par le passé, le président de la Mutuelle, a annoncé, via un communiqué, qu'elle a pris ses distances vis-à-vis de ce dossier relatif à cette personne et à ses manœuvres douteuses. Cette nouvelle position de la CDT, indiquent les 11 signataires dudit communiqué ainsi que des composantes politiques au sein de la Confédération dont le PADS et le PSU, est justifiée, et ce pour préserver les valeurs de la Confédération, adhérer à un projet sociétal visant à défendre les intérêts et les acquis de la classe ouvrière et la volonté commune pour faire face au clientélisme, et aux intérêts personnels, et sauvegarder la crédibilité de la Confédération.
D'un autre côté, les autres composantes représentées par tous les syndicats notamment la FDT, l'ODT, l'UNTM, l'UMT, ont publié un communiqué dans lequel elles relèvent nombre d'irrégularités juridiques, financières, de gestion , de violations et d'infractions, commises par El Faraa, en violation des principaux textes juridiques et réglementaires tels que prévus par le Dahir régissant la Mutuelle.
Cette vaine tentative d'organiser ce sit-in intervient juste après le dernier revers subi par El Faraa le 3 décembre dernier, suite à l’annulation des résultats des élections des délégués du MGPAP organisées en 2007. Ce verdict fut prononcé après que le tribunal était convaincu des violations et des irrégularités qui ont entaché ces élections qui se déroulent sous la tutelle des départements de l'Emploi et des Finances.
A la suite de ce verdict, toutes les instances de la Mutuelle devront être dissoutes légalement, indique le communiqué de la commission nationale élargie des percepteurs de la Mutuelle qui endossera la responsabilité au gouvernement au cas où il n'appliquerait pas loi, ce qui impactera sur la situation de presque 350 mille adhérents et plus 850 mille ayants droit.
A rappeler que l'article 26 du Dahir de 1963 stipule qu'en cas d'infractions de la Mutuelle qui impactent l'équilibre de la Mutuelle, les deux ministères de tutelle doivent dissoudre les instances dirigeantes de la MGPAP (Bureau, Conseil d'administration et Assemblée générale.. ) et nommer un ou plusieurs administrateurs pour la gestion courante ( dossiers médicaux, salaires du personnel,…) et organiser dans un délai maximum de 3 mois des élections générales de représentants des adhérents.