Inédit. Le ministre de la Justice et des Libertés a fait l’unanimité contre lui. Tous les corps de métiers de la justice sont mécontents de la politique et des décisions de Mustapha Ramid. Adouls, avocats, greffiers, magistrats et notaires n’ont cessé de voir rouge depuis le début de l’année.
Le bras de fer qui oppose depuis fort longtemps Ramid au Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la FDT, n’est semble-t-il pas près de prendre fin. Pour museler le SDJ, le ministre des Libertés a recouru à toutes les recettes possibles et imaginables pour réprimer toutes les initiatives prises par les fonctionnaires de son département pour réclamer leurs droits. Notamment le bâton, à savoir les ponctions sur les salaires de fonctionnaires grévistes et le boycott de tout dialogue avec leurs représentants légitimes. Les syndicalistes ont été malmenés par les forces de l’ordre à travers tout le Royaume et, particulièrement à Oujda, Ksar El kébir, Ifrane, Tanger, Laâyoune et Settat.
La Charte de la réforme de la justice concoctée par Mustapha Ramid et les technocrates de son département a été tout simplement controversée ; voire fustigée par tous ceux à qui elle semble s’adresser.