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La propagation croissante du variant delta va augmenter le nombre de cas d'infection par le coronavirus, a indiqué, jeudi, le directeur du laboratoire de virologie à la Faculté de médecine de Casablanca, Mustapha Naji, soulignant que la solution réside dans la vaccination ainsi que dans la stricte application des mesures de précaution.
La détérioration actuelle de la situation épidémiologique au Maroc, comme dans le reste du monde, était attendue, a expliqué M. Naji, qui était l'invité de l'émission matinale de la Radio d'information marocaine "RIM Radio", notant que le variant delta se caractérise par un taux de prévalence rapide de 120% par rapport à la souche originale de SARS-Cov-2.
L'épidémiologiste a en outre estimé que les vaccins disponibles au Maroc sont de nature à réduire les risques résultant d'une infection par ce virus, soulignant que la vaccination reste la seule solution pour freiner la propagation du virus et pour atteindre une immunité collective.
La situation pourrait devenir "catastrophique" si la campagne de vaccination n'est pas respectée et réussie, a-t-il averti, relevant que l'efficacité des vaccins est soumise à des tests avant d'être approuvée.
S'agissant de l'impact potentiel du vaccin sur les femmes enceintes et allaitantes, M. Naji a indiqué qu'il est impossible de se prononcer sur le sujet avant de consulter un médecin spécialisé, soulignant la nécessité pour cette catégorie de subir des examens médicaux, afin de s'assurer de leur état de santé.
L'expert a estimé qu'il n'y avait aucun lien de causalité entre la célébration de l'Aïd Al-Adha et l'augmentation du nombre des cas dans le Royaume, expliquant qu'il s'agit de faire montre de davantage de prudence et de respecter les mesures de précaution, notamment le port du masque, l'hygiène des mains, la stérilisation et la distanciation physique.