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Dans les faits, l’ancien joueur de Nancy s’est fait dérober 80.000 euros de biens via un modus operandi répandu : « Le rip deal » ou « transaction pourrie ». Le début de l’histoire remonte au mois de juillet, lorsque, toujours d’après la même source, une femme met en vente plusieurs de ses bijoux en ligne (bagues et boucles d’oreilles). Rapidement, un acheteur potentiel se manifeste. Etrangement, l’affaire se conclut en très peu de temps. Normal, l’acheteur est prêt à payer un prix supérieur à celui demandé. Il a également indiqué être à la recherche d’autres bijoux.
C’est à ce moment où, après avoir été mis en contact avec un intermédiaire, le couple Hadji, souhaitant se séparer de plusieurs bijoux, décide d’entrer dans la danse. C’est ainsi que le 5 août, Mustapha Hadji et son épouse posent leurs valises dans un hôtel du VIII arrondissement de Paris. En présence d’un autre couple, ils attendent le supposé acquéreur. Suite à une minutieuse expertise des biens, ce dernier fait une proposition chiffrée, acceptée par le couple Hadji. C’est là que l’affaire dérape.
Parti quelques minutes pour avoir l’aval de son associé, l’acheteur revient avec une boîte remplie de billets, dont le montant s’élèverait à 100.000 euros, dont 80.000 destinés à Mustapha Hadji et son épouse. Soudain, l’acquéreur s’empare des bijoux avant de prendre la tangente. Devant l’hôtel, ses complices font tourner le moteur avant de s’enfuir pied au plancher, une fois leur complice monté dans la voiture. Pris de court, le couple Hadji serait resté interdit devant la scène qui s’est déroulée devant lui. Seul un homme, désigné comme l’intermédiaire, poursuit l’escroc, s’accroche à la voiture, mais lâche prise rapidement. Blessé mais sans gravité, il porte plainte, accompagné de Mustapha Hadji et son épouse dans un commissariat dont les policiers, partis sur les lieux du larcin, ont découvert dans la boîte laissée par le prétendu vendeur des dizaines de billets de 50 euros, barrés de la mention « fac-similé ».
Les enquêteurs qui ont interpellé le 17 décembre au petit matin quatre hommes, originaires des pays de l’Est, ont expliqué à « L’équipe », que ces ressortissants « se sont spécialisés dans ce type d’escroqueries, en parvenant à gagner la confiance de leur future victime à travers un scénario qui peut durer plusieurs mois ». Confrontés à des recoupements téléphoniques et autres témoignages des victimes, certains d’entre eux ont reconnu les faits, puis ont été mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » et « association de malfaiteurs », même si aucun bijou n’a été retrouvé suite aux perquisitions effectuées
Pour sa part, Mustapha Hadji, contacté par « L’équipe », a uniquement confirmé avoir « appris que quatre hommes avaient été arrêtés ».