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Les Lions de l’Atlas ont, dores et déjà, entamé cette quatrième participation d’affilée au Mondial sur une note positive, en signant deux victoires de suite, assurant, par là même, une qualification précoce aux huitième de finale.
Vainqueurs du Tadjikistan (4-2), le 16 septembre et du Panamá (6-3) le 19 du même mois, ils font mieux qu’en 2021, quand ils ont eu besoin d’une victoire (6-0) contre les Îles Salomon et de deux nuls, contre la Thaïlande (1-1) et le Portugal (3 - 3), pour poinçonner leur ticket au finish, en devançant au classement la Thaïlande par un seul point.
Par là même, l’équipe nationale a signé plus de victoires par rapport à 2021, à savoir trois si on compte son succès face à l’Iran (4-3), en huitième de finale, contre deux en Lituanie, où les Nationaux ont signé leur seconde victoire contre le Venezuela (3-2) en huitièmes également.
Côté buts, l’attaque marocaine a été légèrement plus prolifique avec 16 buts inscrits, contre 13 en Lituanie.
Pour Hicham Dguig, cette performance signifie que l’équipe nationale a confirmé son rang mondial, et implique davantage de travail pour aller de l’avant.
“Nous sommes parmi les huit meilleurs au monde et nous confirmons que nous méritons bien notre rang, alors que des sélections qui travaillaient bien avant nous, n’ont pas atteint ce niveau”, a affirmé Dguig, suite au match des quarts de finale perdu face au Brésil.
Pour le technicien marocain, le Maroc n’est qu’à son début en Coupe du monde, contrairement à d’autres sélections qui se sont aguerries très tôt à cette compétition.
“Le Mondial de futsal a commencé il y a 40 ans. Nous sommes déjà à la dixième édition. Le Maroc n’a commencé à jouer la Coupe du monde qu’en 2012”, a rappelé le sélectionneur national, pour qui la formation de base est la clé de voûte pour un avenir meilleur du futsal national.
“Les grandes équipes recueillent déjà le fruit de la formation des jeunes catégories, alors que notre expérience en la matière ne fait que commencer”, a-t-il fait remarquer, donnant l’exemple du Portugal, “dont les joueurs sont formés au futsal dès leur jeune âge, alors que nous travaillons directement avec les seniors”.
La compétitivité est également un facteur important que le Maroc, et plus généralement l’Afrique, doit prendre en compte, pour développer le futsal.
Dans ce sens, Dguig a souligné, après la victoire contre l’Iran, que les équipes asiatiques jouent davantage de matches officiels, par rapport aux sélections africaines.
“Il faut savoir que les équipes asiatiques jouent la coupe continentale toutes les deux années et la ligue des champions chaque année, en plus des compétitions des sous-régions, alors qu’en Afrique, il n'y a qu'une coupe continentale qui se joue en dix jours”, et toutes les quatre années, a-t-il relevé avec regret.
La sélection marocaine a quitté le Mondial-2024 au stade des quarts de finale après sa défaite face au Brésil (1-3), dimanche à Boukhara.
Boukhara. Ali Refouh (MAP)