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Mohamed Magassouba : Aujourd'hui, les entraîneurs africains sont suffisamment outillés

Pour Mohamed Magassouba, sélectionneur du Mali, l'arrivée de nombreux entraîneurs "locaux" à la tête de leurs équipes nationales est le fruit de "plus d'une dizaine d'années d'efforts" qui leur ont permis d'être "aujourd'hui, suffisamment outillés" pour le poste, explique-t-il à l'AFP.

Vendredi 4 Février 2022

Pourquoi trouve-t-on cette année plus de coaches locaux que jamais à la CAN?
"Je ne peux pas vous dire pourquoi, j'ai une autre philosophie du foot, pour moi, il faut donner la chance à celui qui peut faire quelque chose, peu importe sa nationalité, son origine. Moi-même j'ai oeuvré sous d'autres cieux, j'ai entraîné les grands clubs de la RD Congo, Saint-Eloi Lupopo, Daring Club Motema-Pemben, et Vita Club, et même leur sélection nationale. J'ai aimé travailler dans d'autres pays, la question n'est pas de nommer un Malien, un ex-professionnel ou même un expatrié, il faut donner la sélection à celui qui peut apporter quelque chose."

N'est-ce pas important de voir pour la première fois 16 entraîneurs "locaux" sur 24?
"C'est important, mais il faut reconnaître que c'est parce que l'Afrique a fait un bond en matière de formation, et c'est le DTN (Directeur technique national) du Mali qui parle (il l'est depuis 2008, NDLR)! Je suis aussi instructeur d'élite de la CAF et expert technique de la Fifa.
A ces titres, je sais ce que l'Afrique a fait comme efforts dans la formation des cadres techniques.

Cela fait plus d'une dizaine d'années que l'Afrique a fait des efforts, moi même je suis instructeur, je me suis promené à travers toute l'Afrique, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, j'ai bourlingué un peu partout en Afrique dans le cadre de cette formation.
Aujourd'hui les Africains sont suffisamment outillés pour tenir les sélections nationales. C'est aussi grâce à l'expérience de certaines fédérations qui ont donné leur chance aux entraîneurs nationaux".

Vous préférez que soient nommés des locaux que des expatriés?
"Mais il faut reconnaître l'expérience transmise par les expatriés, ils ont apporté quelque chose. Depuis des années, depuis les indépendances, les expatriés tenaient les équipes nationales, ils ont contribué à la formation des entraîneurs nationaux. Moi aussi j'ai appris en Europe, j'ai été formé à Clairefontaine et j'ai fréquenté l'INF avec le dauphin d'Aimé Jacquet à la DTN française, feu Jean-Pierre Morlans, un véritable ami, qui m'a facilité l'intégration dans ce milieu. Je veux aussi citer Michel Bénézet parmi mes formateurs, il a beaucoup contribué à façonner l'entraîneur que je suis aujourd'hui. J'ai fait des stages avec les Allemands, en Hollande à la KNVB (Fédération, NDLR), en Italie à Milan... Je ne me cache pas, il faut le dire, j'ai aussi appris en Europe, et j'ajoute toutes les formations CAF et Fifa dont j'ai bénéficié, en fait j'ai passé toute ma vie à la formation (rires). Il n'y a pas de place pour la xénophobie, je suis un technicien, que le meilleur l'emporte. Nous sommes sur le terrain de l'excellence".

Divers

Toni Conceiçao
Sélectionneur du Cameroun​

"Nous ne serons pas en finale, nous sommes aussi tristes que les 27 millions de Camerounais, mais c'est le foot. Dans un match de cette dimension avec autant d'intensité, en seconde période les signes de fatigue sont apparus. Nous avons très bien joué en première période, il aurait fallu marquer un but. En seconde mi-temps, on a vu des signes de déséquilibre. Nous nous sommes entraînés aux tirs au but, mais c'est une question de charge émotionnelle, ça peut arriver à tous les joueurs (de manquer). Les joueurs sont humains, ils ont joué un très grand match nous pouvons être fiers de l'équipe tout au long de la compétition, mais nous n'avons pas atteint l'objectif d'aller en finale."

Diaa al-Sayed Entraîneur adjoint de l'Egypte

"Depuis longtemps nous sommes toujours sur la liste des favoris pour gagner cette compétition, l'Egypte a beaucoup gagné, il y a eu des changements de joueurs, mais nous sommes les favoris. Nous avons joué trois fois la prolongation, mais nous avons une très bonne préparation physique, un très bon entraîneur. Au-delà de l'importance de son rôle sur le terrain, la présence de  Mohamed Salah nous a conduits là où nous sommes. Nous avons senti la présence du peuple égyptien, c'est une grande fierté, mais il nous reste encore une étape à franchir."

Libé

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