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La Fondation nationale des musées rend hommage au professeur d'anthropologie Ali Amahan
Car, a-t-il expliqué, le monde d'aujourd'hui construit sa civilisation par l'image et toux ceux qui diffusent la culture de l'image ne propagent pas uniquement leurs propres photos, mais diffusent du même coup leurs cultures, leurs langues, leurs économies, leurs points de vue, et partant des perceptions précises de l'idéologie et de la politique. Ainsi perçue, l'image est le réceptacle d'une culture qui diffère des autres formes d'expression culturelle comme l'écriture par exemple, du fait qu'elle est conditionnée par des référents et des backgrounds et s'assigne des visées et des objectifs précis.
"La production d'un film ne vise pas seulement à répondre à une demande de divertissement ou de passe-temps, mais elle est porteuse de messages qui peuvent être d'une gravité extrême", a-t-il soutenu. Selon lui, toute société incapable de se forger elle-même ses propres images est "une société en voie d'extinction du fait qu'elle est bombardée par d'autres images qui peuvent laisser des impacts négatifs sur ses propres composantes". D'où, a-t-il dit, l'intérêt de "soutenir la culture cinématographique qui permet aux récepteurs de comprendre l'image et sa valeur et d'y adhérer selon des conditions pédagogiques bien ficelées".
Pour lui, "le Maroc a besoin, aujourd'hui, d'exporter son mode de vie par le truchement de l'image", notant que la société marocaine, forte de ses particularités propres, "constitue un modèle à bien des égards, de par ses aspects culturels et spirituels, ses modes de vie, et la multiplicité de ses langues et ses dialectes". Aussi a-t-il mis l'accent sur l'importance d'investir par l'image l'ensemble de ces composantes qui fondent la matrice de la culture marocaine dans sa richesse et sa diversité, appelant par la même les réalisateurs et les cinéastes à leur promotion et à leur valorisation.
Sur son dernier ouvrage "Réfléchir sur le cinéma, réfléchir par le cinéma", qu'il a signé lors de cette rencontre, Mohamed Chouika a assuré que ce livre, le septième d'une série de publications de l'auteur, s'inscrit dans le cadre d'un projet visant à promouvoir la réflexion sur le cinéma.
Dans l'introduction, il justifie le choix du titre par la dualité entre cinéma et réflexion, partant du principe que "toute réflexion est liée à la critique, et toute critique est une réflexion".









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