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A défaut de marquer, Zlatan Ibrahimovic s'est fait équipier modèle quatre jours après son exclusion dans le derby. Le Suédois, qui s'était excusé auprès de ses partenaires pour les avoir laissés à dix, a manqué un penalty en première période, son quatrième de la saison toutes compétitions confondues. Heureusement pour lui, Ante Rebic a bien suivi pour reprendre le ballon repoussé par le gardien bolonais Lukasz Skorupski (26e).
Quand il a obtenu un nouveau penalty en seconde période, sur une main du néo-Bolonais (et exLillois) Adama Soumaoro, le Suédois a laissé la sentence à Franck Kessié qui n'a pas manqué la cible (55e). "Aujourd'hui, on a relevé la tête, c'était le plus important", s'est félicité Kessié, en assurant que "Ibra" restait le tireur N.1. Si Skorupski a multiplié les parades, son vis-à-vis Gianluigi Donnarumma a lui aussi dû s'employer à plusieurs reprises, à 1-0 devant Nicola Sansone (39e) puis Nicolas Dominguez (43e), puis encore en fin de match après la réduction du score d'Andrea Poli (81e). Bien décidée à ne pas laisser de marge aux Rossoneri, l'Inter et un Nicolo Barella en feu ont mis au pas un Benevento trop friable. Christian Eriksen, héros inattendu du derby en Coupe d'Italie avec le but décisif dans le temps additionnel, a parfaitement lancé la soirée de l'Inter avec un coup franc bien tiré, détourné dans son but par le défenseur Riccardo Improta (7e). De quoi redonner confiance au Danois, abonné depuis des mois au banc, qu'on a ensuite vu beaucoup tenter (barre à la 48e, tentative de corner direct à la 77e, percée à la 83e). "On s'attend à ce qu'il s'améliore match après match, il s'adapte bien à un rôle nouveau pour lui", plus défensif, a salué Cristian Stellini, entraîneur adjoint de l'Inter qui a remplacé devant les micros Antonio Conte, suspendu.
La soirée a aussi fait du bien à Lautaro Martinez. Après s'être illustré par sa maladresse, l'Argentin a profité d'un contre favorable (57e) pour retrouver le chemin des filets après quasiment un mois de disette. Romelu Lukaku, qui lui n'est pas vraiment en manque de confiance, est ensuite entré en action pour alourdir l'addition (67e, 78e). Avec 14 buts, "Big Rom" a un peu chassé les nuages du duel tendu avec Zlatan Ibrahimovic cette semaine et revient à une longueur de Cristiano Ronaldo au classement des buteurs. Pour la Juventus, prochain adversaire de cette Inter en forme, mardi en demi-finale de la Coupe d'Italie, cela a été moins simple à Gênes.
Sous une pluie battante, les Bianconeri - en maillots orange - ont rapidement pris les devants grâce à l'ouverture du score de Federico Chiesa (20e) après un joli mouvement entre Cristiano Ronaldo et Fernando Morata. Mais faute d'avoir plié le match en première mi-temps, ils sont restés sous la menace d'une égalisation. Il a fallu toute la vigilance du défenseur turinois Giorgio Chiellini (55e) puis du gardien Wojciech Szczesny (58e) pour priver de ce plaisir l'ex-Turinois Fabio Quagliarella, à la veille de son 38e anniversaire.
La Juve a dû attendre le temps additionnel et un contre conclu par Aaron Ramsey (90+1e) pour respirer. "C'était important de montrer de la continuité", a retenu Chiellini, satisfait d'"un mois de janvier très positif, avec un seul faux-pas", contre l'Inter (0-2). Les Bianconeri (39 pts) prennent la troisième place à la Roma (37 pts), qui devait accueillir hier l'Hellas Vérone. Bianconeri et Giallorossi se retrouveront la semaine prochaine à Turin.