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Initiée par l’Association Mains solidaires, qui vise à améliorer les conditions des personnes vulnérables et en situation d’exclusion sociale, cette journée a été l’occasion de rapprocher l’assistance, composée d’étudiants et de chercheurs, des règles établies par le droit international concernant le migrant et le réfugié, et de passer en revue les efforts fournis par le Maroc dans ce sens.
Intervenant au nom de la Plateforme nationale protection migrants (PNPM), réseau de plaidoyer pour les droits des migrants, Younous Arbaoui s’est arrêté sur la question de l’identification des migrants décédés aux frontières maritimes marocaines, relevant l’importance que revêt cette opération, mais également les difficultés qui entravent son bon déroulement.
Cette identification se heurte à des difficultés pratiques vu que les personnes concernées ne sont pas toujours enregistrées auprès des autorités compétentes, a-t-il fait observer en notant que la solution à cette situation réside, entre autres, en davantage de coordination entre les départements compétents, et une implication accrue des services consulaires et des organisations internationales représentées au Maroc.
Pour sa part, Zahra Atbi, représentant l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), s’est attardée sur le cadre juridique international établissant les droits des migrants (droits de l’Homme, droit au travail), abstraction faite de leurs statuts administratifs.
S’arrêtant sur la gouvernance dans le domaine de la migration, elle a noté que celle-ci consiste, en particulier, à fonder le droit national sur les principes du droit international, ajoutant que la gouvernance devrait, au final, déboucher sur l’amélioration du bien-être socioéconomique des migrants.
De son côté, la représentante du Haut commissariat aux réfugiés (HCR), Hasnaa Amghar, a fait savoir qu’en 2017, le monde comptait 68,5 millions de personnes déplacées, dont 25,4 millions de réfugiés.
Elle a précisé que les réfugiés vivant au Maroc sont composés notamment de Syriens, de Yéménites, de Centrafricains, d’Ivoiriens et d’Irakiens, ajoutant que la majorité de ces personnes est concentrée sur l’axe Casablanca-Kénitra-Témara-Rabat, alors que d’autres villes, comme Marrakech, Meknès et Tanger en comptent quelques centaines.