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La frénésie de consommation des premiers jours du Ramadan a donc bel et bien chuté. Pourtant, la stabilité des prix n’a pas touché tous les domaines et les hausses demeurent encore la règle.
C’est le cas du secteur des viandes rouges qui a enregistré au début de cette semaine de nouvelles augmentations oscillant entre 5 et 10 DH. Désormais, le kilo en est vendu de 80 à 90 DH selon le quartier alors qu’aux abattoirs de la ville, le prix du kilo ne dépasse pas les 65 DH.
La folie des prix a touché également les abats. Ainsi, les cervelles de moutons ont été cédées à 28 DH/kg contre 10 DH/kg, celles des bovins à 50 DH contre 30 DH auparavant, le foie à 90 DH contre 80 DH et les rates (ovins) à 13 DH contre 5 DH auparavant.
Pour Jamal Farhane, secrétaire général du Syndicat des professionnels de la viande, les augmentations des prix des viandes rouges n’ont pas été vertigineuses et elles n’ont jamais dépassé le seuil de 5 à 10 DH. « Aujourd’hui, le marché a tendance à se stabiliser. Mais le vrai problème ne réside pas là. La vraie inquiétude provient de l’abattage clandestin », a-t-il confié.
Selon lui, les 17 points noirs vendant des viandes rouges en provenance de l’abattage clandestin ont réussi à inonder la ville blanche de leurs produits en jouant sur les prix et la soi-disant qualité. « Les prix sont bradés de 5 à 10 DH. Ils essaient de persuader les gens que leur marchandise est moins chère et plus fraîche alors qu’on sait bien que la viande vendue dans ce cadre ne subit aucun contrôle sanitaire, d’où sa dangerosité », nous a-t-il précisé.
Pour leur part, les fruits de mer ont gardé leur niveau de prix, même s’ils ont enregistré des baisses minimes. Ainsi et jusqu’au 16 août, au marché de gros des poissons de la capitale économique, une caisse de 20 kg de sardines coûtait 250 DH contre 340 DH auparavant, celle des maquereaux s’écoulait à 230 contre 200 DH, celle des crevettes 600 DH contre 800 DH.
Quant à la corbine, elle a été cédée à 100 DH contre 45 DH le kg auparavant. Les anguilles l’ont été à 30 DH/kg contre 10 DH et les anchois 100 DH pour une caisse de 20 kg contre 10 DH.
Cependant, pour les professionnels, ces baisses, même minimes, sont qualifiées d’importantes. « Il semble que le marché est en train de trouver son niveau d’auparavant. Le recul de la demande qui caractérise les premiers jours du Ramadan a beaucoup joué dans cette situation », nous a expliqué Khaled Wafik, poissonnier, avant d’ajouter : «La hausse des prix nous pénalise nous aussi les professionnels, mais je crois que cette situation ne va pas trop durer ».
Il faut noter que la fièvre des prix a épargné seulement le marché du poulet de chair. Ainsi, ce dernier est proposé à 11.5 DH/kg chez les éleveurs et à 12.50 DH en marché de gros de Casablanca.
« Depuis le début du mois sacré, le prix des poulets n’a pas enregistré de hausses considérables contrairement aux années précédentes où il a franchi le cap de 20 DH. L’abondance de l’offre a fortement joué en faveur de la stabilité des prix», a conclu notre source.