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En effet, appel a été lancé par l'Association des Marocains victimes d'expulsion arbitraire d'Algérie (ADEMA) pour arrêter l'expropriation des biens des Marocains victimes de cet acte inhumain, estimant que cette mesure "est en contradiction avec la réalité, en ce sens que ces biens sont la propriété de Marocains expulsés arbitrairement du territoire algérien, et qui sont encore vivants ou ont des héritiers au Maroc".
Par crainte de voir le Maroc réclamer, officiellement, des dédommagements au profit des Marocains dépossédés en 1975 de leurs biens, les autorités algériennes ont mis, ces dernières semaines, à contribution des éléments de la gendarmerie chargés de prendre contact, sur la frontière maroco-algérienne, avec les Algériens qui prétendent posséder des biens au Maroc leur demandant de fournir les documents relatifs à ces propriétés, a tenu à souligner l'ADEMA.
S'agissant d'une affaire d'Etat, le gouvernement marocain se doit de réagir avec la plus forte fermeté pour que les droits de ses concitoyens soient sauvegardés. Il se doit, en conséquence, se saisir de ce dossier et de protester officiellement pour que ces Marocains chassés arbitrairement de l'Algérie recouvrent leurs biens et que réparation leur soit accordée par ceux qui ont commis la pire des injustices à leur encontre en les séparant de leurs familles et en les privant de l'usage de leurs biens. A rappeler que l'ADEMA avait organisé, vendredi 18 décembre 2009 à Rabat, un sit-in de protestation à l'occasion du 34ème anniversaire de l'expulsion arbitraire collective de 30.000 familles marocaines du territoire algérien. Les participants à ce sit-in avaient appelé à l'ouverture des frontières devant toutes les familles séparées, la restitution des biens à leurs propriétaires et au dédommagement moral et matériel des victimes de ces expulsions. Les victimes avaient réclamé également des excuses officielles de la part des autorités algériennes.