
-
La FDT commémore le 1er Mai : “ Les droits justes et légitimes ne peuvent souffrir aucune concession ni tractation ”
-
Code de procédure pénale : Le CNDH présente plus de 100 recommandations
-
Débat à Dakhla sur les stratégies de marketing territorial au service d'une croissance durable
-
Atelier régional sur les données électroniques préalables
Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, Mme Pécresse a indiqué que le Maroc sera le premier pays avec lequel la région de l'Île-de-France scellera deux accords de coopération : l’un avec la région de Casablanca-Settat et l'autre avec la région de Marrakech-Safi.
Elle a, dans ce sens, rappelé que la région Ile-de-France a déjà investi un million d'euros dans des projets à Casablanca-Settat, notant que la visite qu’elle effectue au Maroc sera l’occasion d’inaugurer un grand nombre de ces "très belles réalisations".
Ces projets, a-t-elle dit, couvrent les domaines de la formation au numérique, de la formation des jeunes non diplômés, notamment au métier de la restauration, et des incubateurs de start-up.
La responsable française a précisé qu’après Casablanca, elle se rendra à Marrakech pour s’enquérir des fruits du soutien post-tremblement de terre ayant touché la région d’Al Haouz et conclure un deuxième accord de partenariat et de coopération avec la ville ocre.
Par ailleurs, Mme Pécresse a réaffirmé que l'avenir des provinces du Sud ne peut s'inscrire que dans le cadre de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Accompagnée d’une importante délégation de la région Ile-de-France (région parisienne), Mme Pécresse effectue une visite au Maroc, du 21 au 24 avril, axée sur le renforcement de la coopération autour de "trois priorités communes", à savoir l’innovation, l’éducation et le développement durable.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie marocaine a reçu, mardi à Rabat, le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, en visite dans le Royaume.
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cet entretien, M. Delafosse a salué les relations d'amitié séculaire entre le Royaume du Maroc et la République française.
"Cette relation doit être pensée d'égal à égal parce que nous avons à apprendre les uns des autres", a-t-il soutenu, faisant part de la volonté des deux parties à écrire de nouvelles pages dans ce cadre.
M. Delafosse a également recommandé de mobiliser l’ensemble des parties prenantes, notamment les maires, les acteurs culturels, sportifs et universitaires, en vue de favoriser les mobilités des étudiants et des chercheurs, et de bâtir des ponts entre les deux pays. Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour souligner le soutien de la ville de Montpellier à la position de la France concernant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Ces entretiens, a-t-il poursuivi, ont également porté sur l'engagement de Montpellier à accompagner et partager son expertise avec le Maroc, et plus particulièrement la ville de Fès, liée avec la ville française par un accord de jumelage, dans l’organisation de la Coupe du monde de football en 2030, qui va se dérouler au Maroc, en Espagne et au Portugal.
Le maire français a, en outre, exprimé sa fierté de l’engagement et de la dynamique de la communauté marocaine en France en général et à Montpellier en particulier, indiquant qu'elle constitue un atout formidable dans la relation entre la France et le Maroc où des hommes et des femmes entreprennent dans tous les domaines et créent par ces multiples liens une grande intensité.