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Une marche qui venait de clôturer leur programme de luttes, marqué par l’organisation et la tenue, depuis le début de ce mois, de plusieurs sit-in et débrayages. Selon le secrétaire général de leur syndicat, Lahcen Marzouk, le CNESTEN qui regorge d’un potentiel humain important et de compétences confirmées évolue dans une situation, on ne peut plus, chaotique. Une mauvaise gestion, surtout financière et une administration anarchique qui fonctionne selon des méthodes obsolètes sont les principaux dysfonctionnements dont pâtit le Centre, a-t-il tenu à préciser.
Autre dysfonctionnement qui relève de l’absurde, souligne la même source, c’est que les responsables à la tête du Centre où s’activent 260 personnes dont des chercheurs, des ingénieurs et les techniciens, sont des fonctionnaires du ministère. A défaut d’un statut propre au personnel du Centre, c’est un règlement provisoire basé sur l’ancienneté qui prévaut actuellement, privant ainsi les compétences qui ne demandent qu’à être valorisées et motivées d’améliorer leur condition et la situation du Centre, a-t-il indiqué.
Une situation qu’ils refusent désormais d’exposer dans leur cahier revendicatif qui exprime, d’ailleurs, leur volonté de faire évoluer les choses. A noter que le cahier revendicatif du personnel du CNESTEN porte sur le respect des libertés syndicales, l’amélioration des salaires, notamment les primes et les indemnités et des conditions du travail.
Ils réclament également un statut spécifique, la mise à niveau des ressources humaines, via la formation et la formation continue, ainsi que la garantie des conditions de sécurité et de santé, et des affaires sociales.