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Un habitant, Hussein Awale, a rapporté que des centaines de personnes s’étaient rassemblées à l’aube devant un site militaire du nord de la ville évacué dans la nuit. Les autorités militaires d’Addis-Abeba n’ont pu être contactées dans l’immédiat. Un porte-parole de l’opposition islamiste somalienne a indiqué avoir été informé que l’ensemble des soldats éthiopiens quitterait la capitale dans la journée. Les groupes d’insurgés islamistes affrontent les troupes somaliennes et leurs alliés éthiopiens depuis qu’Addis-Abeba a dépêché il y a deux ans des milliers de soldats en Somalie pour évincer de Mogadiscio l’Union des tribunaux islamiques.
Plus de 16.000 civils ont péri durant la période, et un million ont dû quitter leurs foyers. Face au coût de l’opération et aux divisions au sein du gouvernement, l’Ethiopie a décidé à l’automne de retirer ses 3.000 soldats. Pour certains analystes, le retrait des troupes éthiopiennes pourrait avoir un impact positif, en incitant la partie modérée des groupes islamistes à participer à un processus d’élargissement du gouvernement.
En attendant, la violence continue d’ensanglanter le pays.
De violents affrontements ont opposé des factions islamistes rivales dans la ville centrale de Gurael. Plus de 50 personnes y ont trouvé la mort au cours du week-end dans les fusillades opposant les miliciens du groupe radical Al Shabaab à un autre groupe, Ahlu Sunna Waljamaca, selon des témoins. L’Union africaine cherche à renforcer son contingent de maintien de la paix dans le pays, constitué de 3.500 militaires ougandais et burundais. Ces deux pays, ainsi que le Nigeria, ont promis d’envoyer des renforts mais ceux-ci tardent à être déployés.
Pour les analystes, la mission finira par se retirer comme l’armée éthiopienne si ses effectifs ne sont pas augmentés rapidement.