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La manifestation était organisée par le «Front social marocain» (FSM), un collectif récemment créé regroupant quatre partis de gauche, des organisations syndicales et des ONG des droits de l’Homme. «C'est la première manifestation du Front social marocain pour dire stop aux politiques antisociales et antidémocratiques, stop aux dégradations des droits humains, stop aux politiques qui ont abouti à la dégradation du pouvoir d'achat», a déclaré à l'AFP l’un des membres du bureau national du FSM.
Les manifestants ont protesté avec force contre le chômage, le coût élevé de la vie, les défaillances des services publics tout en demandant «la libération des détenus du Hirak, mouvement social qui a agité le Nord du pays en 2016-2017 et s'est éteint après une vague d'arrestations qui a débouché sur de lourdes condamnations judiciaires pour le noyau dur de la contestation.
La date de cette marche coïncide délibérément avec l'anniversaire du Mouvement du 20-Février, mouvement de contestation qui avait agité le Maroc en 2011 à l'époque des Printemps arabes.
A signaler, par ailleurs, que certaines administrations et établissements semi-publics pourraient tourner au ralenti ou rester fermées demain mercredi tout comme dans les collectivités territoriales suite à l'appel lancé par l'UMT, en attendant d'autres actions pour protester contre l'«absence de dialogue avec le gouvernement et le ministère de tutelle qui vient d'être rattaché à celui des Finances après le dernier remaniement ministériel», ont indiqué des sources locales.
Dans la foulée qui donne la mesure de cette rentrée sociale et par anticipation, la même centrale syndicale annonce une autre journée d'arrêt de travail le 25 mars prochain dont l'objectif restera la paralysie totale de l'administration pour faire avancer le cahier revendicatif, selon des médias locaux.
Ces journées seront marquées, ajoutent les mêmes sources, par des sit-in devant les établissements et sièges des administrations relevant de ces secteurs ainsi qu’une marche devant le Parlement.
Les revendications portent sur les valorisations des salaires et les conditions de travail.