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Tous les services de la mission onusienne ont subi des modifications y compris la composante militaire. «Désormais le commandement est assuré par deux généraux. C'est une première», nous confie un observateur sahraoui. «Outre le général chinois Wang Xiaojun, nommé à ce poste par Ban Ki-moon en décembre 2016, un Suédois devrait assumer également les mêmes fonctions», explique l’observateur.
Il est encore prématuré d’avancer les causes réelles de ce changement au niveau de la hiérarchie au sein des Casques Bleus. Cela pourrait être dû à la multiplication des interventions de soldats de la MINURSO, notamment après l’installation d’un 6e TEAM SITE dans la zone tampon de Guergarat. A moins que ce ne soit la conséquence directe de la supposée menace terroriste guettant les agents de la mission opérant au Sahara marocain et dans les camps de Tindouf.
A noter que cet organigramme survient au mauvais moment pour la direction de la MINURSO. Et pour cause, «le nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara n’a pas encore noué de contact avec la hiérarchie de la mission. Depuis sa nomination, l’Allemand Horst Köhler travaille sans consulter les services de Kim Buldoc», indique notre observateur.
Une marginalisation qui provoque des grincements de dents au quartier général de la MINURSO à Laâyoune. Tout au long de ses huit ans au poste d’envoyé personnel du secrétaire général, l’Américain Christopher Ross était resté en contact permanent avec le chef de la mission. Il a continué à s’informer même après sa démission.
Cette mise à l’écart pourrait être perçue comme un message envoyé par l’Allemand Köhler à la direction de la MINURSO afin de respecter la neutralité dans le différend territorial. Pour rappel, les relations du Maroc sont restées froides tant avec la Canadienne, Kim Buldoc qu’avec son prédécesseur l’Allemand Wolfgang Weisbrod-Weber.