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L'ancien membre fondateur du mouvement séparatiste "polisario", Mahjoub Salek, a dénoncé, lundi à New York, "l’absolutisme" et la "corruption" des dirigeants du "polisario", tout en appelant la communauté internationale à soutenir le plan d'autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine comme seule solution à même de mettre fin à ce différend.
Prenant la parole lors d’une réunion du Comité des 24 des Nations unies, M. Salek, qui était aussi un ancien membre du "bureau politique du polisario", a décrié "l’autoritarisme" et le "pouvoir absolu" des dirigeants du "polisario" qui repose sur le "tribalisme" et "l’exclusion" des véritables autochtones du Sahara.
"Lorsque j’ai déclaré mon opposition aux enlèvements, à l’emprisonnement et aux violations flagrantes des droits de l'Homme, qui ont touché nombre de nos camarades dans les camps, sur une base tribale et raciste, cela a été mon tour d'être kidnappé", a lancé M. Salek devant les membres du C24, notant qu’il a dû passer de nombreuses années emprisonné sans que sa famille ne sache rien de son sort.
En prison, a-t-il ajouté, "j’ai été soumis aux formes de torture et d'abus les plus horribles et les plus inimaginables".
M. Salek, qui dirige désormais le mouvement d’opposition Khat Chahid au front séparatiste, a expliqué qu’il a tenté d’inviter les dirigeants du "polisario" au dialogue et à "la raison" en les incitant à "entamer des négociations avec le Maroc pour mettre fin à ce conflit qui n’a que trop duré".
"Notre tentative de réformer cette direction (ndlr: du polisario) a échoué après près de vingt ans d'opposition, car les dirigeants ne sont que des pions qui servent les intérêts d'autres parties en continuant à faire du commerce de réfugiés et de l’aide internationale", a-t-il concédé.
M. Salek a ainsi appelé la communauté internationale à "encourager et soutenir" le Maroc et "à l'aider à mettre en œuvre la solution la plus facile à appliquer pour mettre fin à ce long conflit, qui est l'autonomie des Sahraouis pour gérer leurs terres, leurs richesses et leurs affaires par le biais d'institutions élues, ce qui leur permet de vivre dignement dans le cadre de l'Etat de droit".