La haine que nourrissent les autorités algériennes à l’égard du Maroc est bien plus profonde que le laissent penser les provocations incessantes et incompréhensibles auxquelles s’adonne souvent Alger et sans raison valable. Tellement démesurées que toutes les occasions sont un prétexte pour le voisin à un nouveau dérapage.
Le dernier en date remonte à quelques jours lorsque les autorités algériennes n’ont pas permis à la délégation marocaine de participer à une rencontre organisée, du 4 au 6 février, à Alger, dans le cadre du Forum global pour la lutte contre le terrorisme (GCTF). Une décision incompréhensible à tous points de vue, Alger n’ayant pu donner une justification crédible à sa décision.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réaction des autorités algériennes à l’égard de la délégation marocaine n’est pas passée inaperçue. D’autant plus qu’elle « fait fi de ses obligations élémentaires envers le Forum global pour la lutte contre le terrorisme et en violation flagrante de ses termes de référence régissant les réunions », déplore-t-on.
En leur qualité de coprésidents du GCTF, les Etats-Unis et la Turquie, auxquels s’est joint le coprésident du Groupe de travail sur le renforcement des capacités dans la région du Sahel (Canada), ont fait, au cours de la réunion, une déclaration conjointe exprimant leur ferme opposition à ce comportement inacceptable de l’Algérie à l’égard du Maroc. Qui plus est un des membres fondateurs du GCTF. Déclaration dans laquelle il a été rappelé le rôle que joue Maroc au sein du Forum et salué son approche inclusive et d’ouverture lors des rencontres qu’il a abritées.
Visiblement marqués par cette forme d’animosité à l’égard du Maroc, ces pays ont également instruit les membres du Secrétariat du Forum de quitter l’Algérie et retiré le coparrainage par le GCTF de cette rencontre.
«La réaction ferme du GCTF traduit l’agacement de la communauté internationale envers l’entêtement de l’Algérie à poursuivre ses manœuvres d’exclusion qui entravent toutes les initiatives visant à faire face à l’évolution dangereuse de la menace terroriste », constate-t-on des sources marocaines. En dépit des enjeux cruciaux auxquels la communauté mondiale fait face, l’Algérie recourt « à des reflexes anti-marocains au moment où la communauté internationale intensifie ses efforts pour endiguer des menaces ayant des implications sur la sécurité régionale et internationale », déplore-t-on.
Et de constater qu’Alger « persiste dans sa démarche d’exclusion et opte pour une gestion unilatérale d’une menace qui exige des réponses globales, concertées et coordonnées à tous les niveaux ». Une attitude qui ne semble pour autant pas surprendre le Maroc persuadé que la démarche de son voisin, qui a démontré sa faillite, « consiste à instrumentaliser les crises ayant secoué le Mali, certains pays du Sahel et le continent africain.»
Pour rappel, le Maroc participe de manière constructive à toutes les initiatives et réunions, sous-régionales, régionales, interrégionales et onusiennes visant à formuler des réponses concertées face à ce fléau. Aux yeux de la communauté internationale et des pays membres du GCTF, ses engagements dans la lutte contre le terrorisme et sa contribution aux efforts de la communauté internationale pour faire face à cette menace sont d’une grande importante. Chose que, visiblement, Alger a du mal à avaler.