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Quel est votre regard sur le match?
"C'était un match très intense. Pour nous c'était important de faire au début ce que nous avions dit de faire. Le Mexique cherche habituellement à imposer son jeu à son adversaire, et nous nous sommes dit qu'il fallait inverser cela, être dominateurs, jouer vers l'avant avec audace. La Mannschaft a réussi à le faire dans les 15, 20 premières minutes, et a brillamment construit les actions de buts. Puis nous avons été davantage pressés, avons perdu des ballons et n'avions plus autant d'entrain vers l'avant. Mais c'était plié après le troisième but. Bravo à nos jeunes joueurs d'être en finale. C'est ce que nous avions souhaité, mais nous ne pouvions pas compter dessus pour autant. Ce fut encore une performance grandiose. Mais malgré le large score ce fut un match difficile pour nous".
Que pensez-vous du match de Leon Goretzka: est-il meilleur quand il prend la profondeur que quand il reste en couverture?
"Il peut faire les deux. Il peut jouer 8, il peut jouer 6, ou jouer à deux à la récupération. C'est aussi pour ça qu'il a une grande qualité. Sur le but du 2-0, il se projette depuis le milieu, c'est faire ce genre de course qui est déterminant. C'est dur de défendre contre lui. Il peut jouer à différents postes de l'entrejeu, il a tout simplement cette envergure".
Vous retrouvez le Chili en finale...
"Les garçons étaient contents dans le vestiaire, mais pas euphoriques. Ils savent qu'il reste une finale à jouer. Ils ont une forte envie de battre le Chili. Ce sera une bataille très usante, nous aurons des tas de choses à faire, à défendre, ce sera très dur. Il sera important de mettre la pression devant et les mettre en difficulté. C'est l'adversaire le plus fort du tournoi".
La bravoure de vos joueurs vous surprend-elle?
"Oui, moi aussi je suis surpris, mais j'avais vu après deux ou trois jours qu'ils répondaient bien sur le terrain, que techniquement ce sont de très bons joueurs. Personne ne nous voyait en finale, ce n'était même pas le sujet. Nous voulions nous développer. Cette expérience dans une compétition Fifa a une valeur inouïe et aidera les jeunes joueurs à se présenter en hommes dans les très grandes compétitions. Ils se sont énormément développés, sont devenus une très bonne équipe. Ils se battent les uns pour les autres, ils sont ambitieux et ils ont faim".
Y en aura-t-il plus que deux ou trois d'entre eux à la Coupe du monde 2018?
"Oui, je l'espère".