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En chiffres, 134 élèves, dont 48 filles jouissent de cette seconde chance. Concrètement, elle leur permettra de profiter de plusieurs formations professionnelles ainsi que de qualifications éducatives, ayant trait particulièrement aux domaines de l’hôtellerie, de la couture industrielle et du textile. Par ailleurs, cette action mobilise la société civile et plusieurs départements pour répondre et satisfaire les attentes de ces jeunes.
De plus, Hssain Oujour, directeur de l’éducation non-formelle au ministère de l’Education nationale a affirmé que «le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’engage à ouvrir 80 centres d'écoles de la deuxième chance - nouvelle génération à l’horizon 2021 ».
Pour sa part, Mostapha Toudi, président de l’Association Jiber pour le développement rural et l’environnement, a tenu à rappeler le lien étroit existant entre le programme de la deuxième chance et la mise en œuvre de la Vision stratégique de l'enseignement 2015-2030.
Il convient de noter que cet évènement a été marqué par la signature de plusieurs conventions de partenariat destinées au développement de l’éducation non-formelle des jeunes. Objectif: faciliter leur insertion dans la vie active. Une finalité cruciale notamment à la lumière des statistiques liées à ce phénomène. En effet, au début du 21ème siècle, les recensements effectués révèlent que plus de 6,3 millions d’élèves ont abandonné leur scolarité au Maroc. Si en 2016-2017, le ministère de tutelle se félicitait de la baisse du nombre d’abandons, à hauteur de 279.176, contre près 400.000 précédemment, force est de constater que cet état des faits n’a été que de courte durée. Puisqu’en 2017-2018, l’abandon scolaire est passé à 315.273, soit 36.097 abandons supplémentaires. En somme, à la lumière de ces éléments, il paraît évident que ce phénomène a besoin d’une grande attention de la part des pouvoirs publics et qu’on accorde plus de légitimité aux programmes de la deuxième chance.